Comme dans les précédents volets, mes premières heures dans l'univers de GTA sont partagés.
Entre l'avalanche d'activités annexes (on n'a jamais vu ça dans un open world) et les éternelles points noirs typiques de la licence (jouabilité lourde, pilotage de véhicule plus que délicat, difficulté dosé à la tronçonneuse)....
Difficile de pas tiquer devant ces éternelles défauts alors que d'autres jeux ont apporté du neuf dans le genre (sleeping dogs et saints row). Mais Rockstar a toujours une très grosse carte à jouer : ses personnages. Si le début mollasson correspond à la petite frappe du titre, il en est pas de même avec Michael (époux cocu et blasé, nostalgique de son passé de gangster) et surtout Trevor, véritable bombe de nerfs, imprévisible et terriblement jouissif dans son caractère. On passera d'ailleurs plusieurs heures en sa compagnie, profitant des étendus sans limite de la campagne de San Andreas et de ses diverses activités. Des missions secondaires qui ont gagné en qualité et surtout en variété. C'est bien simple, on ne fait jamais la même chose. Une telle richesse de contenu fout le tournis et il arrive souvent de faire autre chose pendant un moment avant de continuer le mode histoire (et quel idée d'offrir une boite de striptease enfin digne de se nom :-p). La fin ressemble à une vaste blague tellement l'enjeu est ridicule (on est à mille lieux du dénouement monumental du IV) et le jeu laisse une dernière impression d'inachevé. Difficile également de fermé les yeux sur des microtransactions dans le mode online, qui privilégiera les petits bourgeois et les éternelles pigeons du dlc. Ne parlons pas de certaines quêtes absolument ignoble et abrutissante (coucou les déchets nucléaires !). Au final oui j'ai passé un bon moment avec ce GTA V mais il est dommage que Rockstar continue de trainer ses éternelles problèmes de jouabilité à pieds. Il devrait faire attention car le prochain Triad Wars d'United Front Games risque de tailler en pièce le king of the hill !