I'm rich, I'm miserable, I'm pretty average for this town.

Cinq années, c'est le temps qu'il a fallu à Rockstar pour peaufiner son bébé, pour arriver à puiser l'essence de la série et offrir l'épisode le plus abouti et l'un des jeux vidéo les plus addictifs de ces dernières années.

GTA V, c'est d'abord Los Santos, une ville si vivante, si riche, si dense qu'elle vous happe dès les premiers instants pour ne plus vous laisser partir.

GTA V plus que jamais, c'est un jeu qui permet de vivre l'expérience à sa façon selon notre humeur du moment, il ne sera pas rare de s'arrêter dans une avenue commerciale très peuplée et de contempler le boulot gigantesque effectué en regardant les gens vivre leurs vies sans ralentissement de manière naturelle et fluide. Moi de mon côté je ne compte plus les nombreuses balades en voiture, sans but particulier, le soleil couchant, du Queen dans les oreille laissant le capot de ma voiture ouvert pour profiter de la fraicheur naissante sublimer par des jeux de lumières et une profondeur de champ monumentale.

GTA V, c'est aussi l'innovation qui pour la première fois nous impose un trio en lieu et place d'un personnage principal auquel on s'attache. S'il pourrait s'avérer casse gueule, il en devient une des forces de ce dernier opus, diablement bien écrit et construit à la perfection de manière cohérente et soignée. La possibilité de changer à tout moment accentue l'immersion qui donne l'impression que nos personnages vivent en temps réel et permet de varier les points de vues lorsque on est amené à regrouper ce petit monde dans des missions spectaculaires.

GTA V, ce sont également des braquages au centre du récit, millimétré dans la préparation, d'une intensité rare une fois les démarches en place, ils vous permettront de varier les plaisirs, de recruter une équipe et de changer l'angle d'attaque pour une dose maximale d'adrénaline durant un bon quart d'heure.

GTA V ce sont tous ses loisirs dans lequel pas un seul n'est laissé au hasard, louer un vélo pour remonter la berge de bon matin et croiser des joggeurs matinaux, faire un match de tennis avec votre épouse infidèle, pratiquer le golf ou encore aller au cinéma pour voir un court métrage représentant un Wall-E Gay Burtonien tout est possible et même plus encore.

En fait GTA V, ça ne s'écrit pas, ça se vit, Los Santos vous attend les amis avec tous ses plaisirs et vices pour vous entrainer dans une épopée contemporaine inoubliable qui risque de vous marcher un bon moment, si les milliers d'articles de tests, de critiques et de vidéos qui pullulent sur internet ne vous ont pas convaincu, peut être que cette modeste critique finira de vous convaincre.
Kobayashhi
8
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le 21 sept. 2013

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