It's hard work and sacrifice livin' in Bugs Paradise

Bon, c'est pas ouf. A l'heure où j'écris ces lignes, Grounded est toujours en accès anticipé, et j'y ai joué assez intensivement pendant trois semaines avec un pote durant le mois de Janvier 2021.

C'est rigolo au début. Le contexte est original. Les bestioles qui nous entourent ont toutes des comportements très distincts et on apprend rapidement lesquelles éviter et lesquelles charger avec une lance. Les arachnophobes y trouveront leur némésis. La zone de jeu est variée, et on peut même l'aménager avec des tyroliennes et voyager rapidement. Ajoutons à ça la possibilité de nager et de planer, les indispensables jauges de survie, l'aspect collecte et construction de base et d'équipement, et on constate qu'il n'y a finalement pas grand chose que Grounded ne fasse pas.

Et puis un jour, je n'ai plus du tout eu envie de lancer le jeu. Peut-être à cause de l'absence d'une narration intéressante qui nous implique réellement. Peut-être à cause de ce son HORRIPILANT de jouet pour enfant des 90's qu'on entend à chaque fois qu'on doit boire ou manger. Peut-être aussi parce que j'en ai eu un peu marre des coccinelles plantées dans le décor, des araignées qui tapent à travers les murs, ou du sac à dos qui tombe en dessous de la carte.

Ou peut-être aussi à cause de cette fameuse mise à jour qui a eu la très bonne idée de faire apparaître des moustiques juste à côté de notre base, qui sont là en permanence, réapparaissent régulièrement, sont des sacs à points de vie et peuvent tuer un perso bien équipé en un ou deux coups, en plus d'être très pénibles à toucher. Bien joué les gars.

En l'état, Grounded est une distraction passagère, originale mais rapidement frustrante, que je ne conseille pour rien au monde. Allez plutôt éclater du cannibale sur The Forest.