Guacamelee! est une ode aux jeux vidéos, aux jeux décidémment trop rare qui manient la plate-forme avec le combat. Le jeu se révèle finalement plus proche d'un Castlevania que d'un Metroid, dans le sens où les combats sont bien plus riches qu'il n'y paraît (même si les statues Choozos sont là pour prouver le contraire).
Armés de multiples pouvoir, Juan va pouvoir partir à la rescousse de sa bien-aimée, et botter le train au dieu squelettique Calaca, ainsi que ses sbires qui feront évidemment office de boss. Au menu, passages à débloquer grâce aux pouvoirs nouvellement acquis, possibilité de passer du monde des vivants à celui des morts à l'infini, et une myriade de références balancées en trombe, que ce soit sur les affiches (Mario Bros, Castle Crasher, Zelda, Batman...) que dans certaines phases de jeux (premier boss à la Bowser). Même certaines mélodies font penser à des musiques connues, mais Guacamelee pose ses références de façon principalement visuels, et arrive à délivrer un gameplay rafraîchissant à base de combo, de prise de lutte et de supers pouvoirs.
Le jeu possède quelques petits morceaux de bravoure qui demande une sacré coordination dans des phases de plate-forme où il faudra passer d'un monde à l'autre rapidement pour faire apparaître des murs qui permettront de grimper en haut. Rien d'insurmontable, mais le jeu a du challenge, surtout si vous désirez voir la deuxième fin.
Bref, Guacamelee est une petite sucrerie dont on profite au maximum, et voir autant de bonne humeur et de joie de vivre fait plaisir. Guacamelee, y a de l'ambiance dans ce jeu-là!