A peine débarqué à Cité 17 Gordon Freeman rejoint la rébellion pour l'aider dans sa lutte contre le Cartel: voilà ce que j'ai clairement compris du scénario de ce jeu, et franchement il ne m'en faut pas plus parce que l'essentiel est ailleurs. De toute façon pourquoi s'intéresser au scénario d'un jeu où le personnage central ne daigne pas participer vocalement ?
Half-Life 2 c'est le premier FPS que j'ai réellement aimé et apprécié uniquement pour son gameplay à la fois simple (mais pas simpliste), innovant (mais pas extravagant) et jouissif sans jamais être frustrant. Et surtout si ce jeu m'a autant marqué c'est parce qu'il a été une réelle expérience pour moi: j'ai eu peur pour les civils lorsque le Cartel débarquait dans un immeuble, j'ai regretté ma faiblesse lorsque que des rebelles se sacrifièrent pour que je puisse avancer et aussi je fut pris d'une certaine mélancolie lorsqu'il fallut laisser le Père Grégori à sa solitude dans l'horreur de Ravenholm.
Il est sans aucun doute dans mon top 3 personnel des jeux les plus immersif auxquels j'ai joué et c'est surtout grâce à une multitude de détails qui n'en sont en fait pas du tout (par exemple le fait que la lampe torche ai une batterie limitée). Finalement c'est lorsqu'il offre le sentiment d'un pouvoir absolu que ce jeu est le meilleur: Vous avez détesté les Fourmilions ? Contrôlez-les ! Vous voulez transformer votre environnement en arme ? Voici le pistolet anti-gravité ! Vous voulez voir un homme (presque) seul abattre une superpuissance alien ? Incarnez Gordon Freeman !