Hammerwatch est peut-être un jeu sympa à faire entre potes, mais pas en solo. Pour résumer, il s'agit d'un jeu fortement inspiré de Gauntlet : prenez un hack and slash, retirez-en le loot, et vous vous rapprochez d'Hammerwatch.
Mes reproches ? Le gameplay est répétitif et débilitant à souhait. Entre les monstres à massacrer par groupes de vingts et le décor à exploser pour récupérer de l'or, on relâche rarement la touche d'attaque. Les niveaux sont trois fois trop grands et trop surpeuplés par rapport à la pauvreté relative du bestiaire et par rapport à l'intérêt principal du jeu. À ces deux défauts majeurs s'ajoute une bande son plutôt chouette mais tout sauf discrète, au point qu'on en arrive à la prendre pour une boucle invariable de 15 secondes.
De base, je n'aime pas les hack and slash et je veux bien croire que je ne suis pas le public visé par ce genre de jeux, mais j'aurais sans doute pu faire un effort si l'attaque du personnage n'était pas limitée à quatre axes directionnels. Certains diront qu'anticiper l'alignement des monstres fait partie du challenge. Moi, ça m'énerve plus qu'autre chose (sans doute parce que je n'ai quasiment connu que le jeu à la souris).
C'est dommage, parce qu'en dehors de ça, c'est du joli pixel art, et c'est assez plaisant de se balader dans les nuées de larves et de scarabées et de les décimer à coups de bombes. Mais là, pour le coup, je préfère passer mon tour.