Le retour du roi.

Il y a des jeux comme ça, qui semble presque tricher tellement leurs aspect "God tier" dans leur catégorie les empêchent d'être détrônés. Project Diva est aux jeux de rythme ce que Street Fighter est aux bas-gros poing dans le pif.

Certe la concurrence est rude, P4 Dancing all night, IA/VT colorful, Taiko no tatsujin etc.. La vita regorge de très bons jeux de rythme, mais le pilier ne tremble pas.

Toujours plus cute, toujours plus de contenu, toujours plus de gueule, notre idole a la crinière inimitable reste la référence du genre.

Comme dans ses précédents opus, Project Diva mélange a merveille difficulté et accessibilité. C'est la clé de la réussite, une difficulté folle pour les novices, mais avec une échelle de progression tellement large que le joueur ne sera jamais frustré, mais toujours fier de son avancé.

Mieux dosé dans sa difficulté que F2 qui avait parfois tendance a partir dans le "trop plein" niveau lisibilité et mécanisme, ce troisième opus Vita nous offre a nouveau ce petit rire nerveux a se dire "Ah les rats !" tellement Sega gère ses phases "tu va pleurer l'ami" le tout sans injustices.

Les reflexes sont mis a mal, les yeux pleurent et le coeur cesse de battre a chaque "technical zone" bref, pas de doutes, Miku est toujours en forme.

Cet épisode comporte qui plus est une excellente surprise, le mode Quest. Kézako?
La pauvre Hatsune se retrouve privé de son énergie, et c'est bien dans la panade -comme ne disent pas les jeunes- que vous allez commencer votre aventure.

Le but sera bien-sûr d'enchaîner les meilleurs scores possibles pour remplir une jauge de voltage, vous permettant de débloquer selon vos performances des modules en temps réel dans le jeu. C'est non seulement intelligent, mais cela rend aussi très bien a l'écran, rendant l'ensemble plus vivant et donnant sans cesse cette envie de recommencer pour avoir le module qui nous fait de l'oeil.

En parlant de ces derniers, ils sont tous pourvus de "Skills" en mode quest, nous offrant plus ou moins d'aide pour débloquer les plus rares, et ainsi de suite. Un aspect presque Pokémon-Like tellement collectionner les modules devient vite une obsession.

Au niveau des nouveautés, le bouton "Rush" fait son apparition, nous obligeant a marteler la touche en question au détriment de notre pauvre console. Cette nouveauté apporte réellement un gros plus, plutôt complexe et moins brouillon que les 300 Scratchs différents apportés dans F2.

Graphiquement le jeu pousse encore la Vita bien loin, même si beaucoup de décors payent étrangement moins de mine que dans les opus précédant. La faute a une mise en scène des clips plus random que d'habitude. (Ou est le panache de Tokyo teddy bear?!)
Bémol mineur dans un océan de qualités d'autant que le mode classique permet comme d'habitude de choisir son module mais aussi son background!

Sega mise donc sur le tout customisable, un point important pour les maniaques dans mon genre.

Niveau tracklist, le jeu ne déçoit pas, mieux encore, il se permet quelques medley mémorable sur scène, long et entrainant, les fans risquent de passez un très agréable moment. Vraiment.

Ce Project Diva X est fidèle a lui-même, nous sommes face a un jeu généreux, plaisant, bourré de petites nouveautés plaisantes, sans être le Project Diva parfait, Sega s'en rapproche d'épisode en épisode, et c'est se qu'on retiendra ici :

PDX est un must-have, tout comme ses prédécesseurs pour les possesseurs de la portable de Sony, ne pas l'avoir relève presque de l'hérésie, a part vraiment si vous êtes complètement hermétique au genre. Et si c'est le cas, laissez-moi vous plaindre.