Ah, les errances de game design des jeux modernes ! Sous prétexte qu'on doive tous être des "ardecore gameurs", les level designers ne se foulent plus vraiment à playtester leurs maps... d'ailleurs, bien souvent, ce ne sont pas eux qui le font... non, ce sont ces mêmes "ardecore gameurs" justement... on tourne en rond...
Tout ça pour dire que j'ai rage-désinstallé le jeu pour cause de "monstre errant sur la carte abusé". Rien ne nous indiquait qu'ils étaient abusés, ben non, ils n'étaient qu'une poignée... à la limite, s'il n'y avait pas eu d'indicateur de difficulté, je me serais peut-être méfié... mais là, il indiquait "combat pépère", et je me suis fait démonter toute mon armée en deux clics trois mouvements. Super... comment voulez-vous après ça garder votre sang froid ? Une cruelle erreur des game designers...
... qui ne m'aura pas arrêté au deuxième run ; par contre la difficulté d'une map un peu couillue, où il fallait jongler entre divers héros et armées, en transvaser, en recruter chaque tour, etc... m'a paru légèrement difficile pour une mission de milieu de jeu. Peut-être les développeurs ont-ils voulu mimer le multijoueur des précédents volets, mais n'ayant fini que le solo du III et même ses chiées d’extensions (voir ma critique sur le IV, non moins aigrie...), je ne pense pas que le solo doive mimer forcément les tensions permanentes et paroxystiques (oui j'emploi un mot un peu à la "one again" là) du multijoueur, qui est fait pour cela.
Une campagne plus douce m'aurait sis davantage, moi joueur old school solo, avec moins de brutalité, qui saute en plein visage au détour d'une mission en apparence anodine... foutue génération de créateurs hein ! Ils veulent trop bien faire. Mais le mieux est l'ennemi du bien ! Pour le reste, tout est moins bien que le III, mais ça sauve les apparences.
Je lui redonnerais sûrement une chance, car j'ai eu le temps de cicatriser depuis...