Aussi jouissif dans la discretion que dans le bourrinage

A la base je n'aime pas les jeux d'infiltration. Je trouve ça chiant. Attendre trois plombes qu'un garde ait le dos tourné pour pouvoir avancer de deux mètres, non merci. Mais là, je n'ai pas aimé mais adoré Hitman Absolution. Tout simplement parce qu'il dose merveilleusement bien infiltration (discrétion on va dire) et action. Certains passages, surtout en difficile, vous obligent de toute façon à ne pas sortir votre flingue. D'autres en revanche, me paraissent infaisables sans dézinguer tout le monde. Mais ça ne m'a pas dérangé. Parfois même foutre la merde peut être une véritable stratégie : on ameute tous les gardes à un endroit et on court se planquer à l'opposé pour finir le niveau tranquillement. Graphiquement le jeu est superbe. Les personnages ont de vraies tronches. Idem pour les sons, hyper travaillés. Un vrai délice. En revanche le scénario est digne d'un gros nanar. C'est surement d'ailleurs à mes yeux le seul vrai défaut du jeu (ah, peut être avec un bug sur un défi qui m’empêche d'avoir les 1000G). On peut construire ses propres contrats et défier ses amis (ou n'importe qui d'ailleurs) en trouvant les manières les plus improbables de buter un personnage.
Non, y a pas à dire j'adore ce Hitman. Il dose parfaitement subtilité et bourrinage. Et moi, ça me va.