[Critique originale sur mon blog ]
Parce que le jeu à fermé ses portes au mois d’août. Ce dernier était plutôt passé inaperçu dans le monde chaotique des jeux vidéo autour du cheval.
Sorti sur mobile le 12 janvier 2017, le jeu n’aura pas fait long feu. Pourtant, l’histoire et l’ambiance étaient plutôt prometteuses: Propulsés dans un monde parallèle où les chevaux et les humains vivent en osmose totale, une série de quêtes et de missions nous étaient confiées afin de rétablir la paix après la disparition des chevaux millénaires.
Sans doute pour relancer l’activité sur le jeu, Ubisoft promettait d’offrir des chevaux divins sur le jeu Equideow à toutes les personnes qui joueraient à Tale of Etria jusqu’à la quête 21 et 52. L’occasion pour moi de tester ce jeu pour la bonne cause (et pour un article sur le blog).
Le jeu démarre bien. L’histoire est bien montée, les graphismes sont simplistes mais pas dégueux, et on est très vite pris dans le jeu. Les missions sont assez redondantes (rattraper un cheval sauvage, trouver des items, faire la course, sauter des obstacles…) mais on ne s’en lasse pas car notre cheval progresse vite. Évidemment, qui dit affiliation avec Equideow dit une tonne de choses qu’on peut acheter avec son petit porte-monnaie, mais ce détail n’est pas gênant au début du jeu.
Là où ça se corse, c’est quand on t’annonce que ton cheval est trop faible et qu’il faut en changer. Jusque là pas de souci, le cheval n’est pas cher donc on peut se l’acheter avec l’argent des missions. Mais vous l’aurez compris, il va falloir racheter un cheval très bientôt et le prix sera bien plus exorbitant… A ce stade, trois solutions s’offrent au joueur: Refaire les mêmes missions en boucle jusqu’à avoir assez d’argent (et le ratio prix du cheval/gain est vraiment dissuasif), acheter des cartes à gratter toutes les quatre heures en espérant gagner assez d’argent ou alors, s’offrir le cheval avec sa CB.
J’ai choisi la deuxième solution, et j’ai bien mis une semaine à acheter ce foutu canasson. Voilà le problème avec Tale of Etria (et beaucoup de jeux mobile), nous forcer la main pour qu’on dépense dans le jeu afin de pouvoir rejouer plus vite et accroître ses performances. Evidemment, pour financer le jeu, les développeurs et les distributeurs ont besoin d’argent. Mais la question est de savoir doser la partie gratuite du jeu et la partie payante. Alliée à un manque de communication, cette stratégie a causé la mort de Tale of Etria.
J’ai quand même été jusqu’au niveau 21, juste pour le challenge et j’ai obtenu un cheval divin dans Equideow. Je n’ai pas réussi à pousser jusqu’au niveau 52 (dommage), mais la frustration augmentant avec le leveling, j’ai décidé de désinstaller l’application (pour préserver mes nerfs).