Humbroglio

Humbug est moche. Humbug a une jouabilité parfois approximative. Humbug est moche. Humbug a une seule musique qui est à peine digne des machines 8 bits. Et pour couronner le tout, Humbug est court. En effet, le jeu se termine en 3 minutes une fois qu'on a compris.

Mais voilà, toute la nuance se trouve dans "une fois qu'on a compris". Pixel Continuous a fait de ce jeu de plates-formes/puzzle une torture pour les méninges car tous les moyens sont bons pour s'échapper de prison.

Comme tout jeu utilisant des techniques "think outside the box", les trucs auxquels il faut penser sont souvent tirés par les cheveux et retors. J'ai pesté contre les techniques employées et je dois avouer que j'ai dû utiliser le walkthrough (dont il y a carrément un lien dans le jeu) mais quel plaisir quand on commence à comprendre et à se prendre au jeu. Allez, juste un minuscule exemple : dans la cellule, rien n'est à notre disposition. Pas un outil, pas une corde, pas de clé, évidemment. Comment faire pour ouvrir la porte si on a que notre corps ? La seule chose à laquelle on peut penser est alors qu'il faudrait détruire cette porte en bois ! Et en fait, il "suffit" d'aller cliquer, dans le menu situé en haut de l'écran pour augmenter la force du héros. Et BOUM !

Mais après tout, comme le dit le héros du jeu, Ziggy Fraud : "It's not cheating, juste misunderstanding of Physics".

Et après tout, c'est un jeu flash gratuit sur le web, donc pourquoi se priver ?

Lien du jeu :
http://pixelcontinuous.com/2011/06/humbug/