On ne peut qu'être impressionné par le travail très abouti de Joakim Sandberg, qui a fait ce jeu seul.
Iconoclasts est un metroidvania plein de qualités : un gameplay efficace, un beau pixel art, des puzzles intéressants, une histoire assez fouillée, des combats de boss variés extrêmement bien fichus —et c'est son plus gros point fort—.
Il n'est pas non plus exempt de défauts. Le plus important est je dirais la narration, assez laborieuse, surtout au début. On est dans une situation ou le joueur en sait nettement moins que le personnage qu'il incarne, et il faut pas mal de temps pour se remettre à niveau. Ça nuit pas mal à l'histoire, ce qui est dommage car elle est loin d'être inintéressante. Les personnages sont assez inégaux, certains excellents —Chrome, Noir, Réal...— d'autres nettement moins —Elro, Polro...—.
Par moments, on aurait aimé voir les mécaniques un peu plus développées, par exemple le concept d'équipe, véritablement exploité que pour une poignée de combats de boss. Ou le système d'améliorations, anecdotique.
Enfin, le comportement des rebords est assez pénible : parfois on peut s'accrocher, parfois non, la règle est assez floue, et l'action aurait gagnée à être automatisée.
Bref, Iconoclasts est un bon jeu imparfait, très agréable et qui vaut largement le détour si vous êtes un amateur de metroidvania.