J’aime énormément l’ambiance d’Iconoclast. Les couleurs éclatantes, les petites blagues légères, les musiques entrainantes, les animations mignonettes au poil, bref, ça me rapelle beaucoup Owlboy de ce coté là, ce qui n’est pas pour me déplaire.
L’histoire est sympatoche aussi mais les dialogues (ou la trad’ fr) lui nuisent énormément amha. Le jeu n’arrive du coup pas a transformer l’essai question narration. Dommage compte tenu des thèmes traités et de la place donné à celle-ci.
Ha, et il est sjw proof : y a de la dame forte partout, des hommes cons partout, seules des relations lesbiennes sont mises en avant par l'histoire et j'en passe. Ça ne m’a pas dérangé mais c’est quand même rentré à coup de marteau donc allergique, sachez où vous mettez les pieds.
Pour le reste, le jeu bouge bien -il ne ralenti pas quel que soit la config’ choisis- et c’est plutôt varié : les phases de plateforme sont régulièrement entrecoupé d’énigmes malines mais pas bloquante. Un peu comme un Zelda donjon qui aurait été transposé en scrolling horizontal (je ne connais pas Zelda 2).
D’ailleurs les ennemis lambdas sont assez nombreux et ont des paterns propres. Les boss répondent en nombre également et se renouvellent sur toute la durée de l'aventure. C’est très plaisant mais il ne faut pas non plus se tromper : on est pas face à un vrai jeu d’action. C’est présent, bien foutu, mais au sein d’un tout qui donne autant de place aux autres parties. Et son level design étant relativement tortueux, il y aura bien plus de moment de calme que de tempête.