Iconoclasts : Le joueur incarne Robin, une jeune mécanicienne dans un monde où la pratique clandestine de la mécanique est totalement proscrite. Elle décide de venir en aide à ses proches, et de partir à l'aventure pour détruire la secte qui contrôle le monde.
Alors voilà un Metroïdvania assez original et sympathique, mais qui a des défauts bien trop usants à la longue.
On progresse en améliorant sa clef à molette et son arme (3 tirs différents pour le pistolet, et une possibilité d'électrifier la clef), et certains passages de niveau deviennent accessible. Il est également possible de s'équiper de boosts que l'on fabrique avec les butins des coffres (possibilité de retenir sa respiration plus longtemps, électrifier la clef plus longtemps, etc).
Le jeu est malgré tout assez linéaire et très scripté. On peut difficilement revenir dans des niveaux déjà fait, sauf lorsque les téléporteurs sont activés, mais ça n'arrive que tardivement dans le jeu.
Les différentes zones sont assez courtes, et les boss très nombreux. Souvent le premier essai permet d'apprendre les attaques pour réussir à le tuer au second. Ce n'est pas hyper compliqué, sauf à la fin ou l'on enchaîne 4 formes différentes de boss, ce que je déteste.
Les ennemis sur la map ne sont pas très nombreux, mais assez variés, tout comme les architectures de niveaux, et c'est un bon point.
Les zones sont d'ailleurs visuellement très différentes, soignées, et agréables à parcourir.
Seulement, le jeu est beaucoup trop bavard, avec beaucoup trop de personnages présentés. Les phases de dialogues sont pratiquement aussi longues que le temps qu'il faut pour traverser une map, donc on a le sentiment de passer son temps à lire et lire et lire des dialogues finalement peu passionnant, et on décroche facilement de l'histoire au point d'avoir envie de zapper les trucs pour continuer à progresser, et avoir le sentiment de jouer réellement.
Le jeu se boucle en environ 12h, mais ne m'a finalement pas plus emballé que ça malgré ses trouvailles originales.