L'équipe d'Ocean est de retour et il sera difficile d'innover après le premier opus qui nous offrait un mélange de genres très frais (Exploration, énigmes, baston, le T-rex, et bien entendu la fameuse vue FPS, révolutionnaire pour l'immersion).
Malgré ces quelques phases réussies, je le trouve, même pour l'époque, muni de graphismes quelque peu douteux, bien qu'ils soient de qualité. Et c'est là que le bas blesse, ils ne sont pas assez ternes pour respecter le jus de la licence.
Vous allez me dire qu'il faut faire ressortir les éléments des décors pour que le joueur ne soit pas perdu ? Je vous réponds que deux ans avant, certains avaient déjà réussi ce pari: faire à la fois terne et flashy (Link To The Past).
Concernant ce deuxième opus ? Chaos Continues.
Les développeurs se détachent de leur premier amour et se rapprochent de la version MegaDrive avec du Run & Gun et de la plateforme. Passer après Contra III ? Cela ne leur fait pas peur. En même temps ils ont de la matière.
L'ambiance est très bien respecté et les graphismes, cette fois-ci, respectent le bébé de Spielberg. Les différentes phases de gameplay sont équilibrées, les missions et les armes sont variées et le fait de pouvoir jouer en coopération avec un ami rend l'aventure encore plus trépidante. Mais attention, vous risquerez rapidement de briser cette amitié si celle-ci est fragile ou si c'est ce dernier qui l'est. Il faudra être un joueur de la race des seigneurs et c'est évidemment un parcours du combattant qui vous attend, avec labyrinthes, plateformes invisibles et autres hit-box farfelues.
DU GROS DIE & RETRY !
On retrouve aussi un autre mal de l'époque: le spawn des ennemis, qui est plus que limite et on se retrouve au final, à devoir tirer continuellement dans tous les sens, pour anticiper ces apparitions intempestives. Arrosage jouissif avec l'arme aux munitions infinies qui devient calvaire quand on se retrouve avec des armes aux cartouches limitées.
Heureusement l'OST est brillamment réussie et constitue un des piliers qui vous aideront à persévérer sur ce jeu très ardu, qui ne possèdent toujours ni passwords, ni sauvegardes.
On passera rapidement sur le scénario superflu qui dévoile un duel de couilles anecdotique entre Ingen et Byosin. Tout ça pour justifier le massacre de dinosaures ET d'humains.
MAIS ON S'EN FOUT ON SE BAT CONTRE LE T-REX !!!!!!
Il fait parti finalement des jeux agréables à tenter sur Super Nes, même si la nostalgie, une fois de plus, me voilera les yeux.