Je vais faire une analogie pour résumer mon expérience de cette chose :
Jouer à Kentucky Route Zero c’est comme acheter une bd pour sa superbe couverture et se rendre compte que c’est un livre de 3228 pages dont 1 illustration pour 200 pages de textes complètement insignifiants.
Ça parle de la météo, de fringues, de poésie (vous emballez pas), de chien, et toutes les 50 pages est mentionné que le protagoniste cherche vaguement quelque chose. Pour achever l’intérêt du lecteur, le livre a la faculté d’empêcher le lecteur de tourner lui-même les pages. C’est lui qui décide et il n’est pas pressé…
Vous vous réveillez 2000 pages plus loin et c’est toujours les mêmes dialogues aléatoires inconséquents, à ceci près que le récit a progressé ! Probablement de 0,5%. Rendez-vous donc au tome 728 pour le dénouement épique !
Je n'ai aucun problème avec les (bons) point'n'clicks mais là c'est du foutage de gueule sous couvert de "regardez ma D.A. classieuse".