Le S de FPS mis à l'honneur
De nos jours, les FPS misent beaucoup sur la mise en scène, l'ambiance, les scripts et tout un tas de chose pour nous mettre dans le bain. Ce n'est pas pour me déplaire, j'ai toujours apprécié l'aspect "First Person" des FPS, la sensation de vivre l'histoire à travers les yeux du héros. Plus je suis dedans, plus j'accroche.
Dans Killing Floor, il n'y a pas d'artifice de ce genre. On se retrouve à six joueurs sur des maps clairement délimitées. Des monstres arrivent par vagues et il n'y pas à se poser de question : on découpe, on brûle, on explose, on atomise et le plus souvent, on shoot ces horribles choses.
Du coup, ça n'a pas grand chose à voir avec Left 4 Dead, qui lui joue d'avantage sur la mise en scène comme les jeux de son époque. Avec Killing Floor, c'est S de FPS, le Shooter, qui est à l'honneur. Les sensations de tir sont excellentes, les armes sont variées et certaines situations désespérées deviennent carrément épiques devant tant de puissance de feu.
Malheureusement, on atteint vite les limites du concept et on y jouera d'avantage par petites doses. Mais chacune de ces doses ravivera le plaisir simple de défoncer des monstres avec grosses armes qui tâchent.