Killing Floor est un FPS se jouant en coopération : les joueurs incarnent une équipe de brutes et doivent survivre à de nombreuses vagues de monstres avant l'arrivée du boss final. A chaque fin de vague, l'équipe a droit à un peu de répit et un magasin s'ouvre dans un lieu choisi aléatoirement, permettant d'acheter armes et munitions. Sur le plan technique, le moteur est celui d'Unreal Tournament 2004 ; qui commence à prendre de la bouteille, mais les graphismes du jeu n'en sont pas moins corrects, et le peu de ressources nécessaires est plus qu'appréciable.
Ça faisait bien longtemps que j'attendais un jeu comme celui-ci, aimant beaucoup le jeu en coopération en général, genre bien trop peu exploité. Entre-temps, Left 4 Dead est arrivé, mais Killing Floor parvient tout de même à se faire une bonne petite place dans ma liste de jeux favoris entre potes : la taille de l'équipe n'est pas limitée à quatre joueurs (six semble être le nombre de joueurs idéal, mais on peut apparemment jouer à plus de seize), l'équipement s'achète (ou se ramasse parfois), les portes peuvent être barricadées et un système de classes plutôt bien foutu permet de varier les parties, en incarnant médecin, support (fusils à pompe), tireur d'élite, commando (fusils d'assaut), berzerker (corps à corps), pyromane et distributeur de dragées explosives. L'arsenal va de la tronçonneuse au lance-roquettes, en passant par le katana et les mines, et les armes ont un feeling purement jouissif ; associé à un son de boîte crânienne écrasée au petit matin, le moindre HS se ressent, surtout lorsque le jeu passe en boulette time. De même, l'oblitération de zombis à la grenade n'a pas de prix. Les cartes, quant à elles, sont travaillées, variées et pour la plupart bien pensées.
Cependant, Killing Floor présente à mon avis quelques défauts. Son système de leveling lent bloque l'accès aux nouveaux joueurs aux modes de difficulté les plus intéressants. On commence donc par jouer seul ou en petit groupe en difficulté normale, et on se fait parfois un peu chier. Pendant que nos potes s'amusent en Hell on Earth, on reste dans la noob zone et on se coltine des monstres lents, faibles, et en trop petite quantité.
En tout cas, si vous cherchez un bon défouloir et un bon suivi de la part des développeurs, n'hésitez plus.
Mise à jour du 13/09/2011 :
Après quelques dizaines d'heures de jeu, on se lasse quand même assez facilement de la jouabilité et des cartes (j'en suis à une cinquantaine, et je n'ai plus lancé le jeu depuis presque deux mois).