Sorti en pleine vague zombie, quelques mois après Left 4 Dead 2, Killing Floor s'est rapidement imposé comme une alternative à ce premier en majeure partie par sa thématique mais également par son petit prix, moins de 18€.
Initialement disponible sur Steam, le jeu nous offre la possibilité d'incarner différentes classes de personnages mettant chacune l'accent sur une particularité. Chaque personnage doit lutter durant un temps imparti contre des vagues d'infectés en tout genre et, à la dernière vague, à un BOSS final qui donne parfois pas mal de fil à retordre.
Le joueur peut faire le choix de la jouer bourrin en démembrant tout ce qui se présente au fusil à pompe, à distance à l'arbalète ou tout cramer au lance-flammes, de soigner ses petits camarades ou alors y aller franco et tout découper au Katana, ceci n'étant qu'un petit extrait de l'arsenal disponible. Ces classes permettent donc d'y instaurer un système de leveling créant ainsi une très bonne rejouabilité.
La liste des maps par défaut n'est pas très consistante mais reste tout de même très appréciable car souvent de très bonne qualité. A noter également que la communauté peut proposer ses maps personnelles sur lesquels le gain d'expérience reste actif.
Selon les frags effectués durant une vague, le joueur gagne de l'argent afin de pouvoir acquérir de nouvelles armes, munitions, bouclier et grenades au trader du coin.
La réalisation y est réellement convaincante surtout lorsque l'on voit le travail impressionnant effectué par les petits gars de Tripwire sur un moteur graphique datant déjà de plus de 6 ans. Les effets HD sont là, les textures sont détaillées, la modélisation est très correcte et la bande son colle parfaitement au genre.
Ce qui fait la particularité du titre c'est surement son atmosphère crade et poisseuse qui lui donne cette identité à laquelle on accroche volontiers. Le joueur évolue dans des décors généralement très sombres, très glauques, avec des éléments qui peuvent faire penser à une catastrophe biologique sans vraiment en raconter d'avantage.
Au final Killing Floor s'apparente à un banal FPS où l'on shoot bêtement du zombie mais on y revient tout le temps tant il est jouissif et ce grâce à deux éléments ; son bullet-time et ses headshots à foison.