Boing boing sur l'ami fétide

Mea culpa, je n'avais jamais regardé la Famille Addams avant, ni la série, ni le film, ma connaissance s'arrêtait comme bien d'autres jeunes prépubères à la "vidéo de JDG". Je mets ça en guillemets, il paraît que ça éloigne les copyrights. On sait jamais.

C'est réalisé sur Megadrive, par, attention les yeux, Ocean. Ocean. Ocean purée! Bon pour les deux du fond, c'est un monstre officiant dans les années 90 pour ses conversions d'arcade entre autre. Tableau de chasse: (le premier qui me dit Shaq Fu je l'égorge (que j'aime))

Burnin' Rubber, Mr Nutz, Kid Chaos.. etc...j'en passe...

C'était nécessaire, pour votre culture. Voici, vous avez oublié mon premier paragraphe, enfin j'espère.

On joue Gomez, le... là aussi problème, d'abord, affectueusement je l'ai appelé "réparateur de téléphones" , puis "le portugais" et enfin "palestinien narcoleptique". Apparemment, mes très cinéphiles camarades ont une théorie commune et je me permet de les citer:

"Nux, tu es le plus parfait d'entre nous, mais, Gomez est un portoricain."

Nous jouons donc Gomez, chargé de libérer sa famille des griffes de divers méchants, ici petit air de déjà-vu, rattrapé par les homériques dialogues lors des différentes libérations (que je transcrirai une fois l'hexadécimal combattu).

On a droit à un jeu de plateforme, ma foi de toute beauté, Gomez saute bien et c'est ce qu'on lui demande, les décors sont excessivement beaux, on a des niveaux variés et assez surprenants (pour moi qui ne connaît que peu l'univers.)

L'univers, parlons-en. On m'a résumé. Vite fait. On m'a dit: "Ils sont dans un camp de scouts et vendent de la limonade, on leur propose un échange comme un sandwich de scouts." J'ai retenu: "Mange des scouts!" L'ambiance est tout à fait unique, je me lasse pas de la main dans la boîte en intro de jeu, je suis resté quelques minutes sur l'écran de jeu pour profiter de la grandiose musique célèbre entre toutes.

Les niveaux sont au nombre de 6 si je ne m'abuse, mais il y en a d'autres qu'on pourrait qualifier de bonus et d'autres intégrés dans les niveaux non bonus... La difficulté est au rendez-vous, c'est un deuaï andeuh retraï, pour les anglais die & retry. Non! Ne fuyez pas, pourquoi prenez-vous cet air désolé? Le tout s'apprécie par la persévérance, 5 vies, ou plus inch bouddha, beaucoup de continues, illimité, peut être, je ne sais pas où s'arrête l'infini... Les patterns ennemis sont simples mais vicieux, mais même si ceux des boss sont un peu plats!

J'avais parlé, si Alzheimer ne m'atteint pas encore, de la diversité des niveaux. On a la cuisine (où l'on libère une femme ( blague sexiste? Fait.)) , le conservatoire, la salle des tortures, le cimetière, le four, le frigo, et plein d'autres, très variés. C'est pas du recyclage de sprites!

Nous avons également des passwords, nous évitant les crises de rage lorsque subitement le courant flashe, clashe, éclate comme une fesse dans un micro ondes, alors même qu'il restait une mini barre de vie au boss final.Un par libération, la punkette, le petit gros, la vieille peau, le chauve trampoline et j'en oublie un ou une, ah oui, le réceptacle à gosses de la famille j'ai nommé Madame Mexicaine, la dernière à libérer donc.

Voici donc un des rares jeux auquel je rejouerai plus longtemps que 20 minutes, c'est pas contre toi Magnetic Soccer...Je te jure! La Replay Value est importante, même si le mécanisme "levier débloque passage" montre assez clairement le manque d'inspiration en terme de gameplay.

Mais tout ça c'est pas gênant, puisque le feu d'artifice à la fin est grandiose, oui, je me contente de peu. C'est ce qu'elles disent toutes avant de hurler au plafond devant une bague Swarosky hors de prix.