Ce jeu m'avait hypée. Et pour cause : de la mixité et de la diversité dans les représentations, beaucoup de personnages féminins très très stylés, une approche sur le BDSM... tout ce que j'aime.
Oui mais.
Malgré tous les petits éclairs de génie (casser l'hétéronormativité, prendre le point de vue d'un perso queer, développer les points importants d'une relation SM - i.e. safeword, limites, sécurité, communication), Ladykiller in a Bind rate le coche en ne laissant pas aux joueur-euse-s l'option de safeworder dans les scènes de sexe qui mettent mal à l'aise (un comble), en mettant parfois en scénario des dynamiques borderline abusives/violentes sans les remettre en question (j'ai beau être branchée SM, j'ai été triggered par certaines actions et n'ai pas eu d'autre choix que de les suivre, réduisant mon immersion et mon expérience positive de jeu).
Le plot-twist final est fumé, tiré par les cheveux, incompréhensible. La conclusion du jeu entre parfois en contradiction avec certains choix effectués au cours de la route choisie. Bref, ça aurait pu être génial, et ça devient borderline médiocre. Ce qui a le don de me frustrer.