Le Tiers-Age arrive à une époque où le Seigneur des Anneaux était au firmament de sa hype et nous avait déjà délivré des jeux corrects issues des films ce qui est pour l'époque, une noble performance. Rappelons que nous avions droit à pléthore de bouses vidéoludiques censés prolonger l'expérience.
Ici, on ne fait pas de la dentelle. Une histoire parallèle avec une retranscription plutôt fidèle du monde de Tolkien avec un RPG tour par tour on ne peut plus classique. Les fans de licence en ont pour leur argent de ce côté car un vrai travail a été fait sur l'ambiance et les personnages même si leur charisme avoisine celui d'une huître de cancale en plein mois d'aôut.
L'expérience pourrait extrêmement pire et on remercie les efforts fait et sur les sorts, le level design, l'ambiance et la musique.
Mais, le Tiers-Age fera tout de même pas figure comparé à ses vrais concurrents de l'époque et notamment les bon vieux Final Fantasy. Il est vrai que la comparaison est abusive, mais j'aurai aimé au minimum une ville, un vendeur, un PNJ voire un scénario un peu plus intéressant. Il est certain qu'on ne s'attend à ce qu'un jeu issu d'une licence de cinéma révolutionne le genre mais mette tout en place pour concurrencer les grands.
Au final, le Tiers Age est presque un honorable essai qui conviendra aux fans de la franchises ou aux personnes recherchant un RPG simple dans ses mécaniques et sans prises de tête.