Halte au bullshit : ce jeu n'est pas bon
Je n'ai jamais voulu faire une critique de ce jeu. Non, vraiment, je voulais m'épargner cela. Mais face à la moyenne mensongère qu'il se tape, je me devais de réagir. Je ne serai pas long.
Lego Batman 2 c'est :
- Un jeu hideux, une bouillasse de pixels indigeste, couplé à une direction artistique qui fait passer Drakengard pour un jeu 4K.
- Un concours de beauté entre Lex Luthor et Bruce Wayne qui se termine sur une alliance avec le Joker pour détruire les noirs.
- Robin en combinaison moulante qui roule dans une boule.
- Un level design qui aurait pu être intelligent mais qui ne l'est pas : il a 3 idées et les utilise en boucle pendant tout le jeu.
- Batman & Robin qui sont tout le temps aidé par Superman, avec Robin qui le lèche (pour de vrai) et Batman qui fait son True American Hero.
- Une ville en monde ouvert qui clippe tellement que des fois si tu vas trop vite le jeu peut ensuite mettre jusqu'à 2 ou 3 minutes (true story) pour charger la zone où tu te trouves.
- Un jeu où il y a plus de bugs que de briques LEGO.
- Un Joker a une voix plus féminine que Robin et moins grave qu'un eunuque.
- Une synchro labiale tellement bien faite que des fois Vicky Vale parle quand c'est Lex Luthor qui bouge la bouche.
- Une musique répétitive à s'en crever les tympans.
- Un freeze de 10 secondes à chaque sauvegarde automatique.
- Un jeu fait pour le multi mais qui ne dépasse pas les 10FPS en écran splitté.
- Un ennui de tous les instants.
- 250 briques à trouver, ce qui équivaut à un suicide lent et extrêmement douloureux.
Et ne me dites pas que je n'y ai pas assez joué, je suis resté enfermé dans une pièce à y jouer 7 heures par jour pendant 2 semaines et demi pour en faire la soluce GK, soit plus de 100 heures de jeu au total. 100 heures de souffrance innommables. Et pourtant je venais de me faire Datura et Sniper Elite V2...
Bon, je dois avouer que j'ai quand même bien aimé me balader dans Gotham à dos de dromadaire et monter sur la tour sur Wayne en chevauchant un gorille. Mais ces petits plaisirs complètement annexes ne valent pas tant de souffrance.