♪ Destinéééééééééééééée...♫
Voilà un jeu long, très long pour celui qui comme moi aime fouiner tous les recoins et compléter toutes les quêtes annexes. Kingdoms of Amalur est un RPG occidental dont la progression se fait en monde ouvert entre quatre environnements bien distincts (La Faelie, Detyre, Klurikon et Alabastra) et parsemés de donjons diverses.
On débute l’aventure par la création de notre personnage pour ensuite se lancer dans le monde d’Amalur. La trame principale tournant autour du destin (vierge de notre personnage qui comme par hasard est amnésique et qui par conséquent peut être écrit à notre cause guise) n’est pas très originale mais suffit à nous captiver et en ce qui concerne les quêtes annexes, on se contente de les expédiées manu militari sans vraiment faire attention au contenu qu’elles proposent… Et pourtant, elles sont pratiquement toutes un minimum scénarisées et diversifiées. Elles offrent comme avantage de convenir aux différentes façons d’effectuer les quêtes annexes, que ce soit en les expédiant à la chaîne juste pour Xp ou en les parcourant de manière à approfondir la connaissance de l'univers d'Amalur. Sans oublier les quêtes des cinq factions qui sont un peu plus longues et qui rajoutent de la durée de vie en plus.
L’autre atout du jeu, c’est son système de combat avec un gameplay variable. A l’instar d’un Dragon’s Dogma où l’on évolue avec 3 classes très classiques à savoir guerrier, voleur et mage ; et où la progression peut s’effectuer si on le désire avec des classes hybrides.
Kingdom of Amalur est un jeu séduisant qui ne souffre pas d’un manque de contenu. Il y a énormément d’équipement à amasser. A cela s’ajoute un système de crafting complet et intéressant. Visuellement c’est très coloré et c’est sans pour me déplaire concernant les RPG occidentaux.
Finalement j’y aurai passé plus de 90 heures et bien que la trame principale ne sorte pas des sentiers battus, le concept de « Destinée » omniprésent dans l’univers du jeu est attachant. Un jeu désirable en somme bien qu’il empreinte les éléments et les créatures classiques de l’héroïc fantasy. Dommage que le studio (Big Huge Games) qui soit à l’origine du développement ait fait faillite… Requiescat in pace !