Les schtroumpfs a été ma première expérience vidéoludique et une des premières vidéos de joueur du grenier, n'ayant jamais pu passer cet arbre à la con, cette expérience ne s'est jamais finalisée. Repartons dans ce jeu bourré de sadisme à tout épreuve et de niveau infaisable sans save state.
Pour les bons côtés de ce jeu, on peut tout de suite dire que l'aspect bande dessiné est très bien respecté et on peut retrouver facilement des personnages comme le Cracoucass, la mouche Tsé Tsé, le schtroumpf volant, la pipe à bulle etc... Même si je trouve qu'ils auraient pu faire plus, rajouter des références à l'autre univers de Peyo, Johann et Pirlouit qui est connecté à celui des Schtroumpfs, ou bien rencontrer l'oeuf magique pendant nos périples.
En plus; il faut savoir que les niveaux se recyclent un peu souvent, le niveau volcan et grotte, le niveau pont et barrage, et le niveau forêt noire et forêt, ainsi que dans une faible mesure, Marais et lac, ils auraient pu faire un niveau "village des humains". Surtout que si le schtroumpf touriste se baladent dans la nature en faisant 230 000 km autour du village, on peut se dire qu'au final, Gargamel n'est pas le seul à ne pas retrouver son chemin.
"Pourquoi t'as fait un détour de 200 km espèce de touriste !"
Rentrons dans le vif du sujet, ce jeu a été fait par des pervers vicieux centrés, rien qu'à se dire que des gens devaient finir le jeu sur des consoles avec zéro sauvegardes. A tel point que pour faire ce jeu, il faudrait connaître les niveaux par cœur. (Pont, barrage, volcan, Mine)
Et même en connaissant les niveaux par cœur, certains niveaux demandent du "calme et du doigté", le pont par exemple, avec les sauts sur les oiseaux, ou bien le niveau marais, avec les lianes qui font glisser le schtroumpf, et il faut faire attention à ne pas glisser trop bas mais comme la maniabilité est à s'en mordre les doigts, votre schtroumpf n'arrive plus à toucher la liane à force de sauter.
Et puis, certains niveaux ne peuvent pas être mémorisés par cœur, le niveau mine par exemple, transpire la frustration et l'impossible, retenir le nombre de poutres et de leviers à tourner, irréalisable.
"Une poutre au train de la mine, vous crevez !"
Bon après c'est sympa que le jeu a des mots de passe assez réguliers, tous les trois niveaux, ça reste assez correct, mais bon sang, certains niveaux en demanderaient bien un à chaque fin de tableau.
Le niveau avec les ronces est juste hyper frustrant, vous vous tapez sur une ronce, vous recommencez tout depuis le début, et puis vous avez une chance de mourir à cause de l'ennemi en bas, fantastique.
Et celui de la grotte, mais pitié, je suis resté bloqué pendant une heure parce que pour sauter sur une plateforme, il fallait courir, première nouvelle, je connaissais pas cette touche ! "Merci Connard !"
"Et quand vous arrivez à la maison de Gargamel, là c'est le best-of."
Le boss de fin, Gargamel, a été une grosse surprise, je ne m'attendais pas à un boss stressant, mais plutôt à un boss facile. Quand je voyais JDG se battre contre lui, je me disais, "mais il est facile, il y a juste à lui envoyer des graines." Pourtant, les graines permettent au boss de tomber dans le vide et non de lui baisser des PV. Résultat, c'était dur, mais j'ai réussi à le passer sans gros problème.
Au final, cette expérience n'a pas été des plus déplaisante, je n'ai pas été enragé, et cela se voit dans la note que je lui ai mis. De plus, ça va, ce n'est pas un jeu mal réalisé, il y a bien quelques fois où je traversais les plateformes, mais je peux le pardonner. Ce jeu est dur mais pas assez pour le considérer comme le pire jeu de l'émission JDG, bon je vous laisse, comme l'a dit mon psy, j'ai un village de petits êtres bleus de mon enfance à atomiser.