La Vie est belle
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7
A l'heure où j'écris ces lignes j'ai pris la peine de finir les deux premiers chapitres de ce jeu et Dieu seul sait que ce fut un calvaire. J'y ai joué avec les meilleures intentions du monde, j'adore les jeux de Telltale, la moyenne élevée et le système de gameplay me semblait extrêmement intéressant. Mon Dieu...
Les personnages Commençons par le personnage principale : une "geekette" de 18 piges photographe pseudo artiste. Dieu qu'elle est énervante, c'est juste un cliché ni plus ni moins. La première action qu'elle fait est de prendre un selfie. De plus vu qu'elle est "geek" et que son meilleur ami en est lui aussi un (Seul chose qui le définie) le jeu passe son temps à lancer des références pop-cultures saturant le récit et n'apportant rien (Je reste encore bloqué sur le mail recensant un maximum d’œuvre abordant le thème du voyage dans le temps : "MDR DR WHO, RETOUR VERS LE FUTUR, LOOPER ON EST DJEUN'S CLIN D'OEIL CLIN D'OEIL" Les autres personnages d'ailleurs ne sont tous qu'une suite de clichés vide: la pétasse riche qui dirige le lycée, la dépressive ultra croyante, la jeune ado rebelle au cheveux bleus qui décoincent l’héroïne (On sent la relation La Vie d'Adèle qui est en train de se créer, c'est à peine subtile, les cheveux bleues tout ça), le beau père autoritaire.... Mon dieu.
L'histoire : Euh.... Actuellement on a le droit d'un coté à un scénario d'un Teen movie où on suit la vie passionnante de Max étudiante timide qui cherche à s'affirmer dans son grand lycée. Cette partie est sensé se baser sur l'empathie que l'on ressent pour les différents personnages mais ceux-ci n'étant qu'une suite de putain de coquilles vides, c'est impossible de creer le moindre lien avec eux. Résultat cette partie est chiante. Même si la fin de la partie 2 peut laisser de l'espoir quant à la partie 3 si les "bons" choix ont été pris.
D'autre part on a une fin du monde dans 4 jours. Ils ne la développent pas en apparence mais le club des Alpha est appelé le club Vortex et la fin du monde est déclenché par une tornade. Et oui. La métaphore toussa. C'est trop deep.
L'histoire est donc assez vide et classique. Une histoire de lycée et une fin du monde.
Gameplay : L’héroïne peut remonter dans le temps. Ainsi tous les choix que l'on prends peuvent être repris après, on peut voir les dialogues et éviter les prises de risques. Ce qui est dommage et fait perdre tout l'interet de ce genre de choix car on peut voir qui on blesse et avec un peu de jugeote on peut deviner quels seront les impacts qu'ils auront. Sans parler du nombre d’incohérence crées par les voyages dans le temps , par exemple :
Les objets sont censées être conservés alors pourquoi je peux pas prendre une photo d'une agression, remonter dans le temps et l’empêcher ?
Bref de mon point de vue on se retrouve avec un jeu plutôt moyen, pseudo-libre qui à la manière des jeux Quantic Dream à l'ambition de faire un jeux vidéo film artistique. Problème aucun des éléments le constituant permettent d'y accrocher, créant une œuvre médiocre en tout point.
Créée
le 28 avr. 2015
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