Je ne comprend pas vraiment la haine portée sur ce jeu.
Je l'ai fais 2 fois avec 1 an d'écart et j'y ai joué pour la premiere fois 2 mois après avoir découvert (en retard je sais) le premier opus.
Moi aussi, au début, j'ai eu du mal avec ce jeu car le fait de ne pas avoir de pouvoir était une déception et j'avais du mal à m'attacher aux personnages.
Cependant, de chapitre en chapitre, j'ai fini par m'y attacher mais j'ai surtout adorer la pluralité des paysages de ce road trip de folie. De la forêt au désert de l'Arizona, en passant par la petite ville américaine enneigé et la forêt tropical, on a l'impression de voyager et de grandir en même temps que nos personnages.
Alors oui les potards mélodramatiques sont à fond et le petit frère de Sean est parfois insupportable mais c'est un enfant. Un enfant qui se retrouve orphelin, avec un pouvoir inconnu, en plein milieu de nul part, n'est ce pas normal qu'il soit déséquilibré ?
Oui Sean sacrifie tout pour son frère mais elle est là toute la morale. On le comprend au début, Sean est terriblement marqué par l'abandon de leur mère et comme n'importe quel ado, il a du mal à supporter son frère.
Pourtant, quand l'accident se produit il ne reste plus que lui et son petit frère alors il ne l'abandonne pas, pas comme sa mère, c'est impossible pour lui. C'est cette aventure qui va le rapprocher de son frère et repenser ses liens avec les autres.
C'est un jeu sur les familles que l'on créait, que l'on choisi par choix ou en raison de parcours de vie. Et honnêtement ça fonctionne vraiment, tous les personnages sont ultra intéressants et on est triste de les laisser. La fin est un déchirement de cœur parce que oui en fait depuis le début c'était impossible. Mais le plus important c'était le chemin, pas l'arrivée. Oui il n'y a pas de bonne fin à proprement parler parce que c'est à nous de décider ce qui est bien ou mal. C'est toute la morale du jeu, ce n'est pas pour rien que dans tous les chapitres on doit définir ce qui est bien ou mal par nos choix et les conseils que l'on donnent à notre petit frère.