Que dire sur Limbo qui ne fut déjà cité dans une autre critique ? Pas grand chose à vrai dire.
Certainement l'un des jeux indépendants les plus populaires, Limbo se veut unique dans son univers graphique mais aussi sonore. Le minimalisme à son apothéose.
On se réveille dans l'herbe doucement, un monde sombre et obscur nous entoure. Le noir et blanc comme seules couleurs, un fond flou, une forêt. On ne sait pas pourquoi nous sommes là, qui nous sommes et notre objectif. Seul indice, Limbo = les limbes.
Dans ce monde entre le rêve et la mort, on découvre des énigmes, des ennemis et énormément de pièges. Le jeu allie parfaitement un univers bicolore ultra glauque, dangereux et violent avec une douce poésie que représente la quête. Celle de sauver cette jeune fille, notre soeur.
Après une petite heure de jeu, tout devient claire quant à notre mission. Avant cela, c'était comme avancer dans le brouillard sans repères.
Avec un level design parfait, des énigmes coriaces comme il le faut et d'excellentes à l'instar de la gravité ou de l'eau, Limbo nous happe complètement dans son monde.
La raison de notre venue dans les limbes ? Notre soeur qui semble être enfermée dedans (les deux fois où nous la voyons, elle semble ramasser des gravas ou fouiller des cadavres, preuve de sa soumission à ce monde).
Pourquoi est-elle là ? Deux pistes, tout d'abord, les asticots qui nous tombent parfois sur le crâne symbolise la folie, tout comme ce monde remplit de piège et de rouages. Notre soeur serait elle folle et donc plonger profondément dans monde.
Sinon, la dernière scène avant les retrouvailles avec notre soeur (scène d'ailleurs sublime, le temps semble s'arrêter et voir devant nous un ange), nous traversions une immense vitre. Symbole d'un accident de voiture ? Moi je pense que c'est une piste pas totalement folle. Notre soeur dans le coma se trouve dans les limbes. Et nous, seul, partons à sa recherche.
Je te l'ai dit, pour toi, je traverserai les limbes.