Stoppez les assouplissements, coupez la musique caribéenne, lâchez cette wiimote, Limbo n'est pas un jeu de danse.
Il s'agit d'un "bête" jeu de plateforme indépendant, mais pas seulement. Acclamé par la critique, Limbo mise tout, absolument tout sur son ambiance. L'esthétique est très réussie, en 2D, en noir et blanc et fondus brumeux, le seul apport "moderne" est l'implémentation d'un moteur physique simple mais efficace qui permet de jouer avec l'apesanteur, les aimants et les ascenseurs. Passons rapidement sur la jouabilité qui "fait le boulot" comme on lui demande, si on a rien à lui reprocher c'est que c'est réussi.
La narration est très très efficace, oh qu'il est mignon tout plein de promener notre jeune héros à la recherche de sa soeur égarée en forêt.
Et là on meurt.
Pas une mort gentille à la mario, pas de carapace, pas de chute dans un trou, non dans Limbo quand vous mourrez c'est plutôt parce qu'un rocher a dévalé une colline et vous à démembré en vous écrasant sur un tronc d'arbre. Ou bien qu'une scie circulaire vous a décapité parce que votre timing pour monter sur la caisse était pathétique. Ça change.
La difficulté des énigmes est progressive et apporte du challenge sans vraie prise de tête. Le prix (13€ sur le PSN) est un petit peu élevé pour un jeu indépendant, je l'aurai préféré à 10€. Mais ramené au nombre d'heures de jeu c'est tout de même bien plus intéressant qu'un Call of Duty.
Beau, techniquement réussi et possédant une ambiance forte, un 9/10.