Il est court, peut-être un peu cher pour sa durée de vie, mais tellement moins cher et plus poétique qu’une grosse production. En plongeant dans ses entrailles, on s'expose à des énigmes intelligentes, un soupçon de “plateforme-au-pixel-près” et un cachet artistique unique. Pas de musique, pas de couleur, pas de 3D.
Ce petit garçon qui parcourt les limbes et tente d’échapper aux pièges mécaniques, aux autochtones et aux créatures a bien du courage pour faire face seul à ce monde torturé. Le joueur doit donc l’aider et l’emmener régulièrement vers la mort pour découvrir comment échapper aux arachnées et autres scies circulaires.
Il ne faut pas avoir peur de mourir lors de sa première partie, les développeurs ont souvent placé des pièges impossibles à anticiper la première fois.
Mais le plaisir de parvenir à s’en sortir est immense et soutenu par une ambiance envoûtante mais déconseillée aux plus jeunes. Finalement, tout y est logique et l’instinct de survie fonctionne. On ne tourne jamais longtemps pour trouver la solution et c’est peut-être le seul reproche qu’on pourra lui faire : il est court et facile, avec une rejouabilité très faible. Mais il restera sans difficulté ancré longuement dans nos mémoires, preuve du coup de maitre du studio PlayDead.