Le Jour des corneilles par Kaham
L'introduction impressionnante (et angoissante ! ) ouvre le bal d'1h30 d'animation traditionnelle bien maitrisée. Visuellement, le film emprunte à la fois aux styles occidentaux, type bande dessinée belge, aux styles d'animation japonaise (l'enfant ressemble à Luffy de One Piece) ou encore à la peinture pour les décors.
Sans jamais tomber dans le mélodrame, Le jour des corneilles parle de situations graves, dramatiques, accablantes, tout en restant léger et acceptable. Il devient alors plus facile d'appréhender la douleur des personnages, douleur enfouie parfois très profond, à peine perceptible.
Une vraie bouffée d'air frais dans le monde de l'animation, à l'heure ou les comédies en 3D pullulent sur nos écrans.