Du rien. Du rien bien présenté. Mais du rien quand même.
Vraiment déçu. Et c'est un fan de World of Goo et Henry Hatsworth qui écrit, alors comprenez bien que j'aurais aimé l'aimer ce "Little Inferno".
Alors, oui, le jeu a ses qualités. Il nous jette en pature son ésthétique alléchante et ses bruitages et musiques sympatiques. Le moteur physique fait des merveilles. La narration est légère mais le final est original et appréciable, les différents thèmes abordés le sont avec humour et intelligence.
Bref, il y a de bonnes bases, mais je n'en attendais pas moins des auteurs. Par contre, ce qui est sûr, c'est que j'attendais un peu plus de gameplay. Mais il n'y en a pas, ou si peu. Pendant les 3 à 4 heures que durent le jeu, on se contente de brûler des objets pour récupérer de l'argent, afin d'acheter d'autres objets à brûler. Et quand on en brûle certains ensembles grâce à une liste d'indices, on débloque de nouveaux catalogues d'objets à brûler. Bref, on se croirait presque dans Doodle God, c'est dire.
J'en attendais peut-être trop. J'ai pas détesté au final, mais j'ai un peu eu l'impression d'un "non jeu", là ou World of Goo offrait une difficulté pas élevée mais correcte, et surtout un vrai gameplay bien pensé, évolutif.