Non contents de tuer les lundis, les suédois de Killmonday ont décidé de tuer l’été avant sa fin officielle. Dans Little Misfortune, les feuilles tombent déjà, et dès 17h les rayons du soleil orange dardent leurs rayons à travers les bosquets pour nous niquer les yeux. Un matin, la petite Misfortune Ramirez Hernandez, 9 ans, entend une voix off qui lui promet le “bonheur éternel”. La gamine - dont le taux d’espièglerie égale la mignonnitude - entend bien gagner ce lot et l’offrir à sa maman. Maman qui picole dans la cuisine, en attendant que papa-violent rentre décuver. Ce mélange de mignon-glauque est saupoudré de milliers de paillettes d’humour.
Critique complète sur La Gazette du Game