Il faut vaincre les batailles caotiques contre les méchaniques.

Bonjour à ceux qui liront cette critique, je me demande bien pourquoi on irait la lire puisque personne ne connaît ce jeu... à part les développeurs, bien sûr.
De toutes façons, ce jeu ne mérite même pas qu'on s'y attarde dessus.
"Oui mais alors pourquoi toi, tu perds ton temps dessus ?"
Ma mission, trouver le jeu de genre, je veux dire trouver le jeu de merde ultime : Livelock peut alors choper facilement une place dans mon top 50 personnel.

Eh oui, une fois de plus, je m’attelle à un jeu indépendant, quoi de mieux que d'utiliser mes gants de boxe dès le début des crédits de démarrage.
Du fonds des médias du Canada.
Après avoir fait le jeu, une petite rectification s'impose.

Voilà, c'est mieux.

Je suis méchant ? Attendez de voir la suite, ils ont réussi à rater le menu du jeu. Oui, c'est bien ce que je dis, le menu du jeu !
Quand vous êtes dans le lobby de quelqu'un d'autre, ne le quittez surtout pas ou autrement vous allez vous retrouver avec le profil (bugué, évidemment, pour Vanguard, son marteau lui traverse le corps) en arrière plan de votre menu.
"Oui mais cela ne devrait pas te gêner outre mesure."
Eh bah si, puisque les paramètres ne peuvent plus être modifiés, et que vous êtes obligés de quitter le jeu juste pour pouvoir rejoindre le lobby de quelqu'un d'autre.
Et même si vous êtes toujours dans le lobby de la personne et que vous ne pouvez pas appuyer sur la touche X "je suis prêt, peut-on commencer la partie", c'est tout simplement que l'hôte s'est fait la malle alors que votre écran ne vous l'indique pas. Vous êtes obligés de quitter le jeu... une fois de plus.
"Tu chipotes un peu !"
Ah. Alors il est inutile que je mentionne les titres qui se chevauchent dans le menu, passons au jeu, je suis sûr qu'il peut se rattraper !

L'histoire commence ainsi, vous êtes des robots qui doivent sauver l'humanité contre de vilains robots, et...
Et après, le scénario est finalement très bateau puisqu'on oublie son existence. On nous dit de tuer les robots car ils sont méchants et c'est tout. Il y a bien quelques objets à récupérer, des enregistrements historiques et d'autres liés aux personnages (sont très courts ceux-là), mais ces derniers sont très anecdotiques. Aussi anecdotiques que les conversations des survivants dans I'm Alive, oui je sais que c'est une référence qui date, néanmoins, ce jeu me hante encore aujourd'hui...
(Images des sacs de poubelles sur le toit)
Brrr, j'en ai encore des frissons.

Après cette stupide introduction à l'histoire, les développeurs ont oublié ce qui vient ensuite la cinématique de début... Je vais vous donner un indice.

Bravo, vous avez trouvé ! C'est bien sûr, le tutoriel, je suis pas développeur, mais même moi je le savais. Malheureusement, ahlala Jean-Louis, coup dur pour Livelock ! Un petit tacle, et c'est un carton rouge pour le jeu qui a perdu le ballon.
Oui Jean-Pierre, je le vois sur le ralenti, il n'y a aucun tutoriel dans l'acte I ! Comment savoir ce que les ennemis colorés veulent dire ?
Peut être que les ennemis violets doivent être tués par le personnage violet, ou soit l'ennemi violet doit être tué par un personnage d'une autre couleur mais cela ne nous regarde pas.
Ahlala Jean-Pierre ! Je n'y comprends rien à ce tableau de score à la fin du niveau ! A t-il une utilité comme dans Sacamerd 3 ?
Il paraît que le tableau de score ne sert à rien, mais cela ne nous regarde pas.
Et qu'en est-il de l'expérience, l'association des points gagnés en coopération au score final importe sur l'expérience gagnée, ou elle importe selon le nombre d'ennemis qu'on a tué ?
Il paraît qu'avec plusieurs expériences, (bon jeu de mots, Jean-Pierre) (Merci Jean-Louis), on a pu cerner le problème, l'expérience ne change pas selon les niveaux, mais selon la difficulté. Néanmoins, cela ne nous regarde pas comme le communique ainsi les développeurs.

Peut être que ces canadiens pensaient que j'avais assisté au développement, ou peut être que j'avais développé moi même le jeu ! Aurais-je une autre vie ?
J'ai une idée, allons voir ensemble le site de Tuque Games.

[https://www.tuquegames.com/fr/emplois][1]

Ces derniers embauchent ! Wow ! Quelles sont les références pour appartenir à cette grande entreprise ? D'après la photo, c'est réunion chez les trentenaires célibataires, mince, à part célibataire, je ne conviens pas.
Pourquoi travailler chez Tuque Games ?
Vous pouvez rendre nos jeux bons ! "C'est un bon point."
Vous pouvez aussi rendre notre page de recrutement plus professionnelle puisque le gars qui s'en est occupé ne connaît pas la fonction copier coller.
A chaque métier disponible (programmation, art, animation), on a le droit à la même locution en latin (Why ?) sauf que celle de la partie Art a rajouté un e final à son posuer.
Je ne parle pas aussi des fautes d'orthographe, capable avec un s ? De l'espace entre les points et les phrases. Cours d'informatique et de français, ça leur parle ? Mince, il faut faire des lois plus restrictives pour renforcer la francophonie au Canada ! Je sais que c'est Montreal mais quand même !
C'est pas un développeur qu'ils devraient recruter, mais plutôt un Bescherelle ! Je vous laisse analyser cette phrase, retrouvez les erreurs !
Combinez vos efforts et coordonez avec vos amis afin de prendre avantage des forces de chaque chassis; chacuns d'eux avec une personalité et arsenal distincte.
ACHETER
Au moins, à acheter, ils ont pas fait de fautes ! N'hésitez pas à voir le reste des autres pages, c'est croustillant.
De toutes façons, je ne suis pas développeur de jeux vidéo comme ils le disent, je risque pas de...

"Siegfried, c'est bien toi ? Oh ça fait une paye ! Mais tu es déjà chez nous ! Qu'ait ce que tu fout au Canada ?"
"Ah ! Salut Kevin Neibert ! Je voulais avoir de tes nouvelles, mais sur ton site, quand on appuie sur la page "nouvelles", il n'y a aucune nouvelle qui se lance !"
"T'inquiète, c'est fait exprès. Bon par contre, je suis pas très heureux comment nous tu critique."
"Ah désolé, j'ai voulu me faire passer pour quelqu'un qui ne connaît pas notre jeu, bien sûr que je n'ai pas besoin de tutoriel pour y jouer !"
"Oh tu te souvien d'Oslo, notre chien, quand t'a sautés dessus ?"
"Ah ce cher Oslo !"
"Oh tu te souviens quand on est allées au bar à putes, quand t'a sautés dessus ?"
"Ah cette chère pute !"
"Bref, ç'été un plaisir de te voir, n'oublie pas de me coordonner, à la revoyure !"
"Tchao Kevin, je te coordonnerai, c'est promis !"

Où en étions nous ?

Ah oui ! Je me souviens, back to Livelock ! (Atchaa !) Désolés, j'ais chopée le rhume canadien, des faute et des mots d'anglais partout.

Bref, au début, il faut choisir son personnage entre trois énergumènes, une classe à distance, une classe au corps à corps, et une classe au soin. Ayant joué aux trois, je recommanderai de jouer le tank... je veux dire le mastodonte. La heal... je veux dire la soigneuse, est juste pathétique !
Quand je dis pathétique, c'est pour dire qu'elle est aussi pratique qu'un gilet jaune sur une autoroute ! Au final, équipez là de l'arme puissante (spécifique à chaque châssis) qu'on utilise contre les boss pour tous les types d'ennemis et là elle fera mal.
Vous voulez choisir les personnages pour leur style ?
Je vous fais un résumé, Hex, c'est Garrus qui fait des blagues, Vanguard, c'est un draenei paladin, et Catalyst, c'est une Lara placide avec un cul plus gros (en plus de ça, elle a une compétence d'arme où elle a un pistolet dans chaque main, HK-USP). Celui qui a fait les dessins ne s'est pas trop foulé. Warframe et Destiny, y es-tu ?
En parlant de dessins, les cinématiques sont juste ridicules, on voit toujours le même dessin du personnage mais à chaque fois, on le met à des endroits différents et on essaye de cacher la misère. Les animations essayent de rendre le truc dynamique, mais on le sent d'avance qu'il y a un seul dessin qui bouge.

Pour passer à l'essence du jeu, le gameplay, je vais commencer par quelque chose de simple, basique. La carte !
Quand je joue à Livelock, j'ai tout de suite l'impression de jouer à Diablo, elle disparaît aussi vite qu'elle est apparue dès que je me rends compte que je n'ai pas de carte. Bande de flemmards, vous croyez que ça m'amuse de faire le tour de la carte pour explorer rien du tout et de ne pas savoir les endroits où je suis déjà passé ?
"Mais il n'y a que des enregistrements à récupérer et puis c'est tout !"
Oui c'est vrai, je devrai pas explorer, même si on peut noter l'existence de zones secrètes et de carbones à récupérer pour améliorer ces armes, bien évidemment, il n'y a aucune raison d'explorer !

Bien sûr qu'il n'y a rien à explorer, les carbones servent peut être à améliorer des armes mais est ce qu'on peut se sentir en difficulté dans un jeu pareil ? Car oui, je le dis, ce jeu est un des jeux les plus faciles auxquels j'ai joué. Vous jouez à distance et ainsi vous gérez les flots ennemis, au corps à corps, Vanguard a juste besoin d'être un peu amélioré au début et après ça, ils pètent les chicots des groupes d'ennemis avec une facilité... c'est divin !
Prenez le cas d'Alpha, la première fois qu'on le rencontre (c'est un boss itinérant), ce dernier s'est fait péter les dents en 2 minutes top chrono les montres en main.
Alpha (en train de chercher par terre ses dents) : "Ah vous fêtes nuls, je refiendrais quand vous ferez plus fort."
Vanguard : "Ah tenez, je viens de retrouver une de vos dents sur mon poing."
Alpha : " Fous afez de la chance que je retiens mes coups, confienfe !"
Au final, le jeu n'inclut pas de moyen pour perdre (à part les missions d'escorte et de protection, donc 2 missions), pas de game over ! On peut mourir autant qu'on veut, on ressuscite sans problème même si le joueur 2 est mort lui aussi.
"Oh je suis mort 25 fois !"
"Oh le nul ! Moi je suis mort 47 fois !"
"Non sérieux, mince, mais j'ai trop le seum !"
On peut même attendre gentiment sous forme de cadavre pendant que l'autre joueur tue les ennemis pour vous. Et à la fin, même en n'ayant rien foutu dans le niveau, je peux battre facilement mon coéquipier au tableau des scores, à croire que ce tableau est lui aussi siphonné.
Et les boss de fin de chaque acte, on en parle ? Ah attendez, ce cher Martin Luther King en parle mieux que moi.
"I have a dream, one day, that every people of the earth.... could die against a boss... in Livelock !"
(acclamation du peuple !)
C'est une putain de blague, les boss peuvent buguer (le tatou de l'acte 1), ils peuvent réussir à me rater de nombreuses fois (acte 2), ou bien même ne jamais me tuer une seule fois car leurs attaques sont au corps à corps (acte 3).

Vous augmentez la difficulté ? Pourquoi ? Cela ne sert strictement à rien. Ne vous embêtez pas pour quelques broutilles paramètres. Le jeu est nul, on ne peut rien y faire. Vous pouvez faire comme dans Deadfall adventures, foncer comme un taré dans les niveaux en remplissant seulement les objectifs du genre récupérer truc, taper machin. Tout ça pour finir par ignorer tous les ennemis et les boss qui nous poursuivent. Alors ne faites pas ça avec tous les niveaux, le premier niveau de l'acte 3 bugue si on va trop vite. Le temps affiché pour délimiter un niveau dans le tableau de score affiche souvent des estimations temporelles illogiques, 20 minutes pour l'avant dernier niveau alors que j'ai pu le finir tranquillement en à peine 10 minutes.
Vous pouvez faire comme dans Sacred 3, passer au dernier niveau en difficulté élevée et gagner dix fois plus d'expérience. Et ça à n'importe quelle moment.
C'est tellement négligent ce système qu'un pauvre joueur qui cherche à continuer l'histoire peut à tout moment, rejoindre une mission qui se trouve 2 actes plus tard. SPOILER ALERT !

Attendez qu'est ce que je raconte, SPOILER ? Le jeu finit sur une morale de merde !
"Je dois détruire ce fléau qu'est l'humanité !" Et les héros de répondre : "Les émotions humaines ne nous affaiblissent pas !"
Sérieusement, à la fin du jeu, on découvre que nos personnages ont évolué durant l'histoire ! Comment ? En défonçant des robots, c'est vrai qu'on ouvre à la réflexion !
Et puis voilà, le robot qui nous aide depuis le début n'est en fait que le méchant. Me rappelle étrangement The Turing Test.

Passons maintenant à l'instant Bug.
Il y a des bugs de physique ; il y a trop d'objets destructibles qui volent alors qu'on les touche à peine, ce qui occasionne des bugs de collision puisque le joueur peut s'envoler et traverser les textures du jeu pour... mourir. Et des fois, ils peuvent bloquer les joueurs pendant les combats.
Il y a des bugs de level design, quand on est dans l'acte 3 et qu'on rentre dans une caverne, le blizzard, visible sur notre écran, reste présent. Peut être que c'est un blizzard des cavernes !

Ensuite, il y a des bugs de latence, quand on passe d'une zone en intérieur à une zone en extérieur, ça lague et la transition est moche.
Et puis, au final, des bugs de script comme dans l'acte III en Russie avec les Ivan (raciste !) qui restent scotchés au sol alors qu'ils devraient décoller à mon arrivée.

La petite cerise sur le gâteau, c'est les bugs de dialogue, où le robot raconte des trucs qui ne sont pas inscrits dans les sous-titres, les doubleurs font ce qu'ils veulent !
"Les mers de métal s'inscrivent dans... un Vote pour Trudeau... et les étincelles de notre âme vont... s'ajoutez sur mon compte Instagram Doublétriplé.... mais vous conscience, vous êtes...professionnel, 500 euros par mois m'irait."
De toutes façons, les dialogues sont parfois très en retard et manquent cruellement de musique puisque celle ci l'abandonne sans crier gare.

CONCLUSION :
Je sais que c'est un petit jeu et que je m'acharne un peu trop dessus mais quand même, il faut arriver à se sortir les doigts du cul ! La flemme, bon sang de bonsoir. Les niveaux de l'acte 1 = 11, les niveaux de l'acte 2 = 6, les niveaux de l'acte 3 = 4. Mince, ça va décroissant ! La courbe du chômage doit être jalouse !
Heureusement que dans le jeu, ils ont mieux réussi l'orthographe que sur le site. Méchanique, ça n'existe pas, je suis désolé.
Non franchement, désolé, je n'ai aucun moyen de trouver ce jeu capable de rivaliser avec Diablo III, ou bien Sacred 3 (c'est pour dire), c'est juste un de ces jeux qu'on joue sans vraiment réfléchir, sans même vraiment l'apprécier. Un jeu fait pour faire passer le temps quand on s'ennuie.
La prochaine fois, je "coordonerai" avec mon cher Kevin pour savoir quel autre jeu on va vous concocter.