J'aurais aimé mettre une meilleure note à Lollipop Chainsaw. Au début, j'étais plutôt enthousiaste, avec cette pompom girl ultra cliché qui veut faire la fête aux zombies qui ont envahi son lycée le jour de son anniversaire. Les couleurs pétantes, l'ambiance générale, tout concourrait à un joyeux délire. Effectivement, c'en est un. Un joyeux bordel même parce qu'avec la caméra capricieuse, je peux vous assurer que vous risquez de criser. Bon, ça encore, j'aurais pu pardonner. Mais voilà, je me dis aussi qu'au vu des gens qu'il y a derrière, on était en droit d'attendre mieux notamment après avoir joué à Shadow of the Damned, perfectible lui aussi mais très original et doté d'un humour noir pas piqué des hannetons.Malheureusement, pas de " big boner" ici. Certes, les graphismes flashent bien, et les couleurs sont tellement vives qu'après une partie, vous ne verrez plus la vie qu'en jaune et rose ( et mauve et pourpre... et parabolique). L'humour plus potache est certes bienvenu, mais au final l'action s'avère assez répétitive avec des événements scriptés. Le gameplay dispose d'éléments originaux, comme le fait que vos camarades transformés en zombies chercheront à se venger si vous ne parvenez pas à les sauver à temps... Donc ça charcute, ça charcle, à grands coups de tronçonneuse tout en distribuant de l'amour avec des sucettes. Le jeu est de plus assez facile en difficulté standard et pas plus de 6 heures suffiront pour le terminer. En gros, un jeu qui fait l'effet d'un bon délire l'espace d'un temps, qui a bon gout, mais fait l'effet d'un sucre rapide. Pas sur qu'on y revienne forcément après, et au vu de ses concepteurs, on se dit que c'est dommage, notamment si on a acheté ce jeu au prix fort.