Lorelai est le nouveau jeu de Remigiusz Michalski, fondateur du studio Harvester Games, responsable des trés réussi Downfall (qui a eu le droit à un remaster en 2016) et surtout de The Cat Lady.
Nous sommes ici en terrain connu, c'est à dire sur un jeu d'aventure narratif où les énigmes joueront un rôle secondaire. Sans être ininteressantes car servant l'histoire, ces énigmes ne devraient à aucun moment vous bloquer. C'était déjà le cas dans les jeux précèdents. Elles sont là pour créer un gameplay et éviter un jeu entièrement narratif. Ce n'est pas le point fort du jeu mais pas non plus son point faible.
Là où le jeu va nous surprendre, c'est visuellement. Du chemin a été parcouru depuis The Cat Lady et le jeu est trés jolie, mélangeant perspective 3D et objets 2D, effets de zoom, de lumières, de brumes etc. Ces nouveaux outils utilisés par le développeur (moteur Unity) servent la narration et l'ambiance horrifique/malsaine de retour dans cet opus.
Point rapide sur l'histoire, sans spoiler. L'auteur a mis un tout petit peu d'eau dans son vin. C'est macabre, mais pas autant que précèdemment. Mais ne vous inquietez pas, vous aurez votre dose de rictus de dégout encore une fois.
La musique est toujours réussi et composé/joué par MicAmic. On est toujours en terrain connu, avec des chansons marquantes qui font la part belle à la distortion guitaristique.
Pour la durée de vie, comptez comme d'habitude environ 4h pour venir à bout du jeu. L'absence de difficulté explique cette durée de vie courte, mais habituel et compatible avec un jeu purement narratif.
C'est du bon, les fans adoreront, et peut être que de nouvelles personnes seront interessés par un jeu techniquement mieux ancré dans son époque.