Harvester Games. Downfall. The Cat Lady. On sent qu'on est là pour la grosse marrade.
D'emblée : un appartement moisi, une mère dépressive, un beau père violent et vicieux. Qu'est-ce qui pourrait déraper ?
Nous voilà donc replongés dans le sordide option horreur psychologique.
On retrouve le même esthétique que The Cat Lady, ce design si atypique, qu'on hésite à qualifier : entre "moche" et "malaisant". L'aventure elle même ne s'éloigne pas trop non plus de The Cat Lady, dont on retrouve quelques clins d'oeil disséminés de ci et de là.
L'histoire, tout aussi dirigiste, bascule de la même manière dans le fantastique pour se retrouver dans un terrain connu.
C'est bien là que le bas blesse. On suit cette aventure, plutôt solide mais convenue, avec un certain intérêt. Mais on voit mal ce que cet opus raconte de plus que ce qui a été déjà dit dans "The Cat Lady". Pas de grande surprise. Un peu de violence, mais pas trop. Un peu de gore, mais pas trop. Bref, on s'ennuie un peu dans ce titre un peu paresseux qui se prend un peu trop au sérieux pour convaincre pleinement.