Jamais très loin du formidable travail de Maurits Cornelis Escher avec entre autre Relativité, Lorelei and the Laser Eyes est un titre hypnotique, agaçant, profond, vertigineux, un labyrinthe qui en chasse toujours un autre, tel le joueur chassant les parts d'ombre lors d'un récit de plus en plus profond qui mêle moult civilisations, croyances, pratiques, symboles qu'ils soient grecs, romains allant même jusqu'à côtoyer l'astrologie puis l'expérimentation audiovisuelle et l'hommage inattendu à multiples titres de l'ère PsOne. Le tout en réussissant le pari quasi fou de créer du sens et servir un propos universel qui sera délivré dans un final réussi et ambitieux. Tel le chignon de Madeleine qui plongea Scottie dans les profondeurs d'une enquête et d'une relation multiples dans Vertigo de Alfred Hitchcock, Lorelei n'aura eu de cesse de me plonger dans les abîmes d'un récit Lynchien-Kafkaien qui aura réussi à épuiser toutes les pages de mon petit carnet, fidèle compagnon de route pour les énigmes du titre, ainsi que mon esprit, d'ores et déjà hanté par ce formidable voyage hors du temps, de la fiction et du réel.
- La femme (allumant une cigarette)
Vous n’êtes pas obligé de me pardonner, vous savez.
Vos puzzles sont compliqués, mais il est plus compliqué de vous en vouloir trop longtemps.
Il s'en va.