Tout est ridicule dans Lucius, sa réalisation, la mise en scène des meurtres, sa difficulté et j’en passe.
Pourtant l’idée de départ était plutôt bonne. Vous êtes un enfant habité par Satan. Lors de votre 6em anniversaire il décide qu’il est temps pour vous de lui envoyé quelques âmes en bon suppôt que vous êtes. Débute alors une série de meurtres inexpliqué dans la maison et pour lesquels l’inspecteur qui s’occupe de l’affaire n’a aucune piste, jusqu’à... Faudra jouer pour connaître la suite.
Dans l’ensemble Lucius a tout les stigmates d’un jeu à faible budget (graphisme bof mais si ils sont plutôt pas mal (surtout le jardin), scénario quasi-absent, environnement très restreint etc.) mais ce qu’il m’a le plus énervé ce sont toutes les petites imperfections d’interaction avec les objets, on ne sais jamais avec quoi on peut interagir sans avoir le nez collé sur les objets et d’avoir son curseur pile dessus, résultat on passe un temps fou à scanner a fond chaque pièce avec chaque pouvoir pour être sûr de ne rien avoir loupé.
Mais il n’y a pas que cela d’énervant dans Lucius, chercher 30 ans et faire des kilomètres dans la maison pour trouver un personnage ou une pièce est réellement usant à la longue. La carte est très mal faites et il faut deviner que ce veut dire les dessins représentés dessus, un vrai calvaire pour s’orienter. Le gore des meurtres est ridicule à cause d’une modélisation très pauvre.
Un autre gros point noir, l’incohérence de certaines situations ; lorsqu’on doit tuer le majordome par exemple, il se trouve à coté d’une réserve de bouteilles et nous demande de lui en trouver une de 1933, logiquement vous cherchez derrière lui dans cette réserve... ERREUR ! Il faut aller à l’autre bout de la maison, à coté du garage, dans une cave où se trouve aussi une réserve de vin que l’on ne peut pas trouver sans fouiller toute la baraque de fond en comble, et encore, faut vraiment la voir cette unique bouteille utilisable ! C’EST N’IMPORTE QUOI !!!!
Le revers de tout ces défauts est une durée de vie excellente, des heures et des heures à chercher comme un pauvre hère que ce soit un perso, un objet ou tout simplement ce qu’il faut faire mais aidé aussi par une absence totale de checkpoint ou de sauvegarde pendant les chapitres, de quoi se mettre une balle (surtout dans le chapitre 10) car on doit tout recommencer à zéro en cas d’échec.
Heureusement on a envie de connaître le dénouement de l’histoire (qui commence vraiment qu’à partir du chapitre 10) et on y revient malgré tout toujours avec plaisir. Vous savez à quoi vous vous exposez maintenant en achetant Lucius.