Un Bordeau décevant

Mafia III est un mauvais Mafia. Passons directement sur les choses qui fâchent de nombreuses personnes: le jeu trainent des bugs. La définitive Edition résout la plupart d'entre eux mais certains existe encore dont de mon côté d'ignobles ralentissements.
Côté Gameplay, c'est un tps classique du milieu des années 2010. Rien de d'incroyable si ce n'est que les impacts de balles sont terriblement mal fait et qu'on a l'impression de parfois tirer des balles en mousses.
Côté graphisme c'est correct.
Mais là où ça fait vraiment mal c'est sur ce qui avait fait les points forts du 1 et du 2.
La ville est oubliable, rares sont les endroits qui attireront votre œil plus que d'un coup d'œil et le bayou est juste chiant à parcourir.
Côté histoire, si on reconnait la patte des auteurs Mafia II et est donc un minimum intéressante au point de devenir ce qui m'a fait avancer dans le jeu, surtout les DLC, elle est bourré d'incohérences scandaleuses. Le contexte historique étant censé être le post-mai 68, l'histoire nous parle de mafia (incroyable), droits civiques pour les noirs et de communismes cubain et vietnamien. Sauf qu'ici, le dit contexte semble avoir été réécrit par des néo-conservateurs avec des tendances libérales. Ainsi, on nous présente une organisation censé être un équivalent des black panthers (entre les affiches de ceux-ci et les personnages de cette organisation dont une Angela Davis à moitié à poil) transformée en un simple mouvement pro-noir qui demande à la mafia de les aider. De même, on apprend que les cubains collaborent avec la mafia au mépris de toutes sources historiques. Bref, alors que les USA sont en plein période de débandade face au communisme et la monté des mouvements des droits civiques, ce qui aurait put mener notre protagonistes à des choix déchirant entre la mafia et ses amis, on a le droit à une histoire s'approchant plus de l'ultra patriotisme gratuit avec des personnages secondaires oubliable (pauvre Vito du II) qu'à une histoire digne du II. Donc si vous avez un minimum de connaissance en histoire contemporaine, mettez des grosses œillères parce que on a affaire non pas à un jeu jouant avec l'histoire mais du révisionnisme crade. Ce qui a pour moi gâché une bonne partie de l'histoire qui est au cœur du jeu.
Je suis donc déçu malgré certaines très bonnes missions bien mises en scène, mais qui ne servent en rien une histoire très boiteuse et remplis d'incohérences.