Je me rappelle, ému, de mes jeunes années. L'innocence pure et dure. Les premières cigarettes piquées dans le paquet de Maman et fumées dans la cage d'escalier, les amourettes bourrées d'illusions, la découverte de la Playstation, les copains « pour la vie » qu'on n'a pas revu depuis, les batailles d'eau en séchant les cours et, bien évidemment, Magic : L'assemblée. Je ne compte plus les heures passées à arracher furieusement des booster packs, à traîner sur les bancs du quartier de Jussieu pour trouver LA carte manquante à mon deck ou encore l'argent dilapidé dans ces bouts de carton terriblement addictifs. Pour vous dire jusqu'où m'avait mené mon obsession, j'avais même fait mon stage d'observation de 3e chez Lotus Noir. Et c'est grâce à Magic que j'ai pu découvrir la valeur de l'argent, la compétition, le trash-talking et toutes ces choses qui font qu'aujourd'hui j'ai toujours une pointe de tendresse en repensant à mes decks qui traînent chez moi, ma collection complète de l'édition Unglued et ce genre de choses. Bref, Magic : L'assemblée fait partie de moi, et je ne trouve toujours pas de véritable manière d'y jouer correctement sur un support virtuel. J'attendais donc énormément de Magic: The Gathering – Duels of the Planeswalkers 2012.