Maid of Sker est un survival horror qui tire grandement son inspiration de Resident Evil, plus particulièrement du septième épisode. Le jeu invite à explorer un vaste et lugubre hôtel, ses extérieurs, à résoudre quelques énigmes, à survivre à plusieurs pièges mortels, tout en évitant de se faire repérer par les ennemis qui rôdent un peu partout.
Cette aventure est assez classique à la manière d'un Outlast puisque le personnage incarné, Thomas, ne peut pas se défendre. A l'instar des cassettes vidéo de Resident Evil 7, il faudra se faire discret en parcourant les lieux afin de trouver Elisabeth, la femme de Thomas prisonnière d'un lourd passé familial.
Techniquement c'est assez basique (le côté "blur" ou "cloudy" de l'image peut déranger). Dès les premiers documents on comprend où l'histoire nous emmène puisqu'elle est très classique. Le gameplay n'invente rien et le fait de pouvoir retenir sa respiration est une feature pas si indispensable que ça. Hormis pour les boss, les ennemis se contentent de faire des rondes, ils finissent par être agaçants et lents lorsqu'il faut revenir dans des zones déjà explorées.
Alors qu'est-ce qui fait de Maid of Sker un bon jeu ? C'est tout simplement son ambiance assez folle, ses premières heures de jeu bien angoissantes, son exploration conséquente, ses nombreuses références à Resident Evil, Bioshock et d'autres classiques qui ajoutent une certaine identité à ce Maid ok Sker.
Il n'y a pas de meilleure façon de découvrir Maid of Sker : en mode "normal" le jeu est trop facile, et en mode "difficile" les sauvegardes ne sont limitées qu'à dix ! Lorsqu'on ne connait pas du tout la durée et les péripéties de l'aventure c'est assez problématique dix sauvegardes, la découverte de Maid of Sker ne se résumera qu'à de la frustration ! Il n'y a pas de juste milieu, c'est la plus grande faiblesse de ce survival horror.
Maid of Sker n'invente rien, mais si vous appréciez l'ambiance, l'exploration et l'infiltration dans les survival horror avec le sentiment d'impuissance vous devriez passer un bon moment, en mode difficile encore plus mais je vous souhaite bon courage !