Marche avec moi fait partie de ces "jeux" qu'il est difficile de qualifier de la sorte. Totalement paradoxal, ce jeu est à la fois long mais dénué d'une quelconque trame. Le challenge du soft se situe donc uniquement sur la longueur. Le but du jeu est simple. Marcher, marcher et .. marcher. Encore et toujours plus. Pour cela, un petit podomètre que vous mettez dans votre poche, à votre ceinture, ou que vous pouvez accrocher à votre chien (ce qui reviendra à cheater mais bon). Mieux, vous filez le 2e podomètre fourni dans la boîte du jeu à votre petit frère, petite sœur, ou à un pote que devrez de toute manière voir tous les mois (maximum) pour qu'il puisse comptabiliser ses pas. Viens justement la partie qui se déroule sur la cartouche. En gros, on vous balance des statistiques plus ou moins complexes, toujours compréhensives, et un petit bonus ou malus qui ne sert à rien si ce n'est de vous rappeler que vous n'avez pas effectué le compte rond. Il arrive même que le soft, prenant pitié de vous, vous diminue de moitié le nombre de pas à effectuer, histoire de vous rappeler que vous ne sortez pas suffisamment de votre grotte. Si vous suivez assidument cette pratique, sachez que vous pouvez vous le coltiner tous les soirs. De quoi vous rappeler les années Tamagotschi. Après, vous allez devoir faire "le tour du monde à pied" pour débloquer des vignettes sur fond de musique pénible. Une fois cela fait, après donc plusieurs mois de marches, voir une bonne année, vous aurez ainsi le droit - et je m'excuse de spoiler - à un magnifique écran de fin. Et ... c'est tout. Ne vous attendez pas à une quelconque rejouabilité. Vous en aurez tellement bavé à force que le terminer sera presque un exploit en soit. Oh, bien sûr, vous pourrez également éclairer une île - que vous ne pourrez pas visiter - en synchronisant vos pas avec ceux du petit frère, voir même vous déprimer devant le score de Nakamoto à l'autre bout de la planète qui fait son jogging 20h/24. Mais c'est tout.