Chaque génération de console Nintendo a le droit à son Mario Kart, depuis la SNES. Là, on ne peut pas dire qu'ils se soient vraiment foulés pour trouver le nom du jeu !
Le jeu est livré dans une grosse boîte, car, surprise ! il est livré avec un volant ! (bon, il suffisait de regarder la jaquette du jeu pour le voir... Mario et Luigi avec leur volant entre les mains, sur fond de... volant)
Et ça, ça donne la sensation de vraiment pouvoir "conduire" son véhicule ! Ou en tout cas, c'était l'objectif de Nintendo en nous proposant cet accessoire. Nous allons découvrir pourquoi.
Au début du jeu, pas beaucoup de possibilités : une douzaine de personnages, deux karts au choix, et quatre championnats... heureusement, tout se débloque, et assez rapidement ! On se retrouve avec une foule de personnages jouables (26 !), divisés en trois catégories : légers, moyens, lourds. Chacune des catégories a le droit à 12 véhicules différents (6 "karts", 6 "motos"), avec des specs différents (vitesse, accélération, dérapage...). Rien n'est vraiment laissé au hasard, chaque monture a ses caractéristiques qui rendent la manière de jouer totalement différente.
Avec ces choix draconiens, on a encore le droit de choisir le terrain de jeu : pas moins de 32 courses à parcourir ! 16 inédites, 16 récupérées d'anciennes versions, mais modernisées. Cela dit, ça fait du bien de pouvoir retrouver les courses qu'on a déjà arpentées des années auparavant !
Cependant, les circuits sont de qualité inégale : les Cascades Yoshi ont tout de même peu d'intérêt par exemple. Par contre, vos adversaires (humains ou virtuels) ne vous laisseront pas de répit, que vous soyez premier ou dernier ! Tout est possible pour pouvoir rattraper son retard grâce aux objets. Ah, les objets !
Chacun les appelle comme il le veut : objet, item, surprise, cadeau... ils ont bien changé depuis les cases jaunes sur Super Nes ! On passe à travers, il y a une roulette qui défile et la chance nous sourit parfois. On retrouve les classiques : carapaces verte et rouge, bananes, champignons, étoiles... et des "modernes" : carapace bleue, qui atteint directement le premier ; le Bloups qui recouvre d'encre l'écran de ses adversaires, et tant d'autres encore qui ne feront que pimenter les courses. Heureusement, les objets sont équilibrés, dans le sens où le deuxième ne pourra pas tomber à son grand dam sur une carapace bleue pour griller le premier !
Et là où Mario Kart trouve tout son charme, c'est quand son écran est divisé en quatre ! Vous trouvez trois amis, et les insultes commencent à fuser sur les coupables de sa mauvaise place ou des objets qu'on subit. Et quand on n'a pas d'amis sous la main, il y a possibilité d'affronter des joueurs du monde entier. Un système de points permet de "classer" les joueurs : les premiers des courses gagnent des points, les derniers en perdent. Et pour ceux qui n'aiment par tourner en rond, il existe les arènes : terrains "ouverts", joueurs divisés en deux équipes, où il faut cumuler le plus de points possibles à la fin pour gagner. Ç'a un peu moins d'intérêt que les courses déchaînées, mais ça reste plaisant. Car on peut le dire : la convivialité est le maître-mot de ce jeu.