Depuis Mario Power Tennis, j'ai toujours été un fan assidu de la licence ; sans compter les dizaines d'heures durant lesquelles j'ai pu écumer les courts de l'épisode Game Cube, j'ai aussi coupé la version GBA et fait un revers à l'opus 3DS.
J'ai toutefois esquivé l'itération Wii U, assez décriée ; mais j'ai voulu céder à la Switch et ses Aces du tennis.
Et fort honnêtement, je suis bien peu convaincu pour l'instant.
Malheureusement, je vais me retrouver à dire comme la plupart des tests, qu'ils proviennent de journalistes ou de joueurs : le jeu est certes très chouette à prendre en main et assez technique. Ca, c'est admis.
Mais alors, quelle aridité dans le contenu ! Entre un mode aventure maigrelet et mal agencé qui fait se succéder des épreuves d'une facilité déconcertante et des ordalies insurmontables et un contenu solo plus que chiche qui se limite à trois tournois, il n'y a rien d'autre à faire que se rabattre sur le mode multijoueur, qui est stimulant si l'on tombe sur quelqu'un de fair play et aguerri, mais peut vite s'avérer agaçant face à ceux qui profitent de l'équilibrage bancal des personnages.
Sachant que les ressources du jeu proviennent des jeux précédents (que ce soit les modèles des personnages ou les voix, y compris celle de l'arbitre qui remonte...à Mario Power Tennis sur Game Cube !), on aurait pu s'attendre à trouver un court mieux entretenu.
Bref, je ne sais pas trop comment renvoyer la balle cette fois-ci : le tennis en lui-même est bon et pousse à revenir échanger chaque jour quelques balles contre l'IA ou contre le monde, mais le contenu fait clairement un plat.
On espère quelques rajouts et mises à jour pour que le prochain service soit gagnant.