Marvel's Spider-Man : Peter Parker travaille à Manhattan comme assistant du Docteur Otto Octavius sur la création de prothèses de haute technologie. Mais la petite araignée du quartier doit également aider la capitaine Yuri Watanabe à combattre les crimes perpétrés par Kingpin...
Et plusieurs ennemis emblématiques de la licence vont s'inviter à la fête, évidemment ! Un peu au détriment du scénario, qui ne sait pas vraiment ou aller et part en sucette dès lors qu'il s'agit d'envoyer le plus de gros vilain tenter de nous écraser sous leurs bottes.
Mister Negative, Scorpion, Vulture, Shocker, pour les principaux, et quelques autres pour des quêtes annexes. On rencontre du beau monde, et on prend pas mal de plaisir à les combattre. Mais ce n'est pas dans ces phases là que le jeu est le plus grisant.
L'immense point fort réside clairement dans les déplacements. On prend un plaisir absolument dingue à se balancer d'immeubles en immeubles, à les gravir, à se laisser tomber en piqué et à se rattraper au dernier moment... Le tout dans une ville immense, et avec une fluidité et une souplesse exemplaire. Un bonheur total qui ferait presque regretter l'apparition des voyages rapides au bout d'un certain temps de jeu, d'autant que durant les déplacements, on profite d'appels téléphoniques entre Peter et May, Mary Jane, ou d'autres personnages qui enrichissent le lore ou font avancer l'histoire.
Entre les missions principales, le jeu regorge de quêtes annexes, étonnement assez variées et agréables à accomplir.
Ces quêtes permettent de débloquer des niveaux ou des tenues, cosmétiques ou pratiques avec un pouvoir associé (que l'on peut mettre sur une tenue qui nous plaît davantage visuellement une fois celui-ci en poche), et débloquer des compétences nouvelles selon trois arbres visant les combats, les déplacements, ou un arbre plus transversal.
Les phases de combat offrent souvent la possibilité d'aborder les affrontements de façon furtives, du moins jusqu'à un certain point. Ces passages sont bien pensés (et forcément pas crédibles du tout) et assez agréables, car ils permettent de se débarrasser d'ennemis parfois pénibles à éliminer en combat frontal. On dispose d'un arsenal de gadget pour faire face aux grands nombres, mais aussi pour lutter contre des équipements adverses assez violents, comme des doubles fouets, des brutes épaisses, des snipers, ou des lanceurs de roquettes. Sans oublier les miniguns des DLC qui sont une plaie absolue.
Le jeu dispose d'options d'accessibilités "au cas où", mais qui ne sont pas vraiment nécessaires, la difficulté étant bien dosée.
La durée de vie est assez pharaoniques si on fouille toutes les quêtes secondaires (dont certaines ont plusieurs niveaux de réussites accessibles) et les trois épisodes du DLC. DLC que je n'ai d'ailleurs pas terminé et abandonné lors d'une mission de poursuite de drones aussi éprouvante que mal foutue, longue et pénible.
Ceci dit, le jeu m'avait largement donné de quoi prendre un max de plaisir avec l'histoire principale, aucun regret donc.
Qu'on aime ou non l'araignée, le jeu dispose de qualités tellement exceptionnelles qu'il est difficile de le bouder une fois lancé.
Un bon coup de coeur qui tourne à merveille sur Steam Deck.