Vers l'infini et au delà !
J’aime la SF et les Space Opéra. Je suis aussi, et ce depuis tout petit, fasciné par l’espace intersidéral, toutes ces étoiles, ces mondes qui sont susceptible d’abriter eux aussi d’autres êtres vivants, peut être aux-aussi conscients de leur propre finitude. Comment sont ces mondes ? Que se passerait-il si un jour nous rencontrions des extraterrestres ? Star Wars, à ma grande déception, était assez loin de ce principe, avec un univers entièrement ficitif, et des rapports relativement simples entre les espèces – à noter cependant que je ne m’en tiens au’aux films. Et depuis sa sortie, je regardais avec espoir la série Mass Effect, et sa réputation, celle d’un background énorme. Mais je ne pouvais y jouer. Mon PC est incapable de faire tourner un jeu non-indépendant post 2005, et j’avais fait le choix de la PS3. Des années après pourtant, enfin j’ai pût y jouer.
Mass Effect m’a fasciné. Ce backround est en effet le grand point fort de la série, et de ce premier opus. Les rapports qu’entretiennent toutes les races de la galaxie semblent si naturels, si réels… Et pour une fois que c’est l’humanité la petite dernière, et non l’espèce dominante, je ne peux qu’apprécier. Elle a tout à prouver, et est même en froid avec plusieurs espèces, comme les Butariens, ou les Turiens. Oh, j’adore les Turiens ! D’ailleurs, chaque espèce a sa propre culture, ses propres caractéristiques. J’ai passé des heures à lire ce codex… Oui, l’univers de Mass Effect est vraiment fabuleux.
Et puis, dans ce premier opus, c’est l’epxloration qui prime. Tant de planètes inhabitées, hostiles parfois, tant de paysages oniriques. J’ai été véritablement ému lorsque j’ai posé les pieds sur Sélénée – la lune -, avec la Terre qui me faisait face. Un rêve de gamin qui se réalisait virtuellement. Mais pour ça, j’ai dût supporter le Mako. Cet engin est vraiment une horreur à manier. Et puis, faut l’avouer, les planètes se ressemblaient toutes à force. Dommage, mais compréhensible.
Je n’ai d’ailleurs toujours pas parlé de Shepard et de sa troupe. Eh bien, le jeu nous place dans une ambiance militaire affirmée (et encore une fois réaliste), et les rapports qu’entretien notre héros (auquel on s’attache beaucoup) avec les autres est souvent caractérisé par son grade et la hiérarchie. Les personnages, que ce soient les NPCs ou les membres de notre équipe sont intéressant, mais restent encore explorés de façon superficiels. On les aimera bien, mais il faudra attendre les autres jeux pour que les rapports se développent. Même si déjà, Garrus était mon personnage préféré.
Autre cœur de la saga, les dialogues. Ils sont efficaces, bien écrit, et on nous laisse choisir notre façon de mener notre personnage assez librement. En tout cas, on s’immerge parfaitement dans cet univers. Surtout que si le scénario est relativement simple, il est bien mené, et nous pose un speech intéressant, et des séances épiques. Dommage que si le gameplay reste agréable, ce dernier soit mou. Et gros point noir pour l’inventaire, mal fichu ET limité (si je tenais le mec qui a eu cette brillante idée…).
Reste que Mass Effect est un excellent jeu, fascinant, et faisant bien entrer le joueur dans son univers, le poussant à vouloir s’investir dans la trilogie de Shepard. Je m’en doutais déjà en y jouant, mais c’était là mon entrée dans l’un de mes univers préféré, un univers qui me ferait passer par tous les sentiments, un univers dont je n’aurais pas voulu sortir.
