J'aurai jamais pensé qu'un jeu pouvait être aussi moche

Face au succès retentissant de Call of Duty, et fasse à la rouste que Medal of Honor se prend depuis son Soleil Levant, il fallait tenter de rattraper la concurrence en proposant un nouvel opus de la célèbre saga de FPS à succès. Avant-garde, ou la possibilité pour Electronic Arts et Budcat Creations de mettre un terme au terrible écart qui les sépare de la concurrence. Vraiment?

A des années lumières de ce qu'on aurait pu en attendre, ce quatrième portage de la série sur console se rate de manière encore plus moche que les deux volets précédents; car si En première ligne avait su apporter de l'intérêt à une époque peu évoquée ( à l'époque ), toutes ses suites se seront enlisées dans le même gameplay poussif, allant même jusqu'à pomper Call of sans le dynamisme.

Ici, rien n'a changé : le gameplay reste le même, poussif et peu agréable, l'expérience tout aussi ratée que précédemment. C'est une terrible déception que voici, au moment où la concurrence s'apprêtait à lâcher une bombe, SA bombe : Modern Warfare, qui enterrera la série pour de bon, cela jusqu'à ce qu'elle repompe Call of Duty avec ses deux opus dans l'époque moderne, unanimement massacrés par la critique. Un jour, on en parlera.

Poussif, répétitif et convenu, cet Avant-garde trouve un point de non-retour, atteint le paroxysme de l'exaspération avec ses graphismes dignes d'une GBA version 3D, simplement répugnant et pixelisés comme un mauvais portage de Taxi sur PS1. Laid, répugnant et insupportable à l'oeil, le jeu marque un complet anachronisme avec son époque, trouvant ses défauts dans les débuts des années 2000 alors que les consoles passaient déjà à la Next Gen, avec la révolution graphique que l'on connaît.

En complet retard avec son temps, le jeu ne plaît jamais vraiment, ne permet jamais au joueur de s'immerger dans un jeu banal à l'histoire inexistante, au gameplay inefficace, à la bande-son passe-partout et à l'expérience plate au possible. Le Jour de gloire est passé pour Medal of Honor, et c'est avec grande tristesse que l'on aperçoit sa réputation s'effilochait au fur et à mesure que ses jeux deviennent de plus en plus mauvais.

Il est des jeux qu'il vaut mieux laisser enterrés dans notre enfance.