Sorti de l'époque ou Kojima ne se prenait pas pour Dieu, ce premier Opus est un précurseur et le premier d'un genre nouveau. Le côté infiltration est sans doute du au fait que la limite de sprite sur MSX2 était de huit par ligne, et qu'un jeu genre Rambo (déjà sorti à l'époque) aurait été un fiasco à cause des défaut d'affichage, à l'instar de ce dernier. C'est sans doute cette contrainte technique qui est à l'origine du genre (comme quoi sur un malentendu..).
La réalisation est un peu limite : sprites trop petits, maniabilité à chier, phase de combats totalement à jeter (Ce point n'a d'ailleurs jamais changé au fil des versions), mais en replaçant le jeu dans son époque c'était notre lot quotidien.
L'intérêt et l'originalité par contre était au rendez-vous. Cet épisode est aussi un de mes préférés car à l'époque, même si on sent déjà l'influence du cinéma sur le réalisateur (Le gars de la pochette ne vous rappelle pas un peu Michael Biehn ?), elle n'est que très peu présente dans le jeu et donc le joueur passe plus de temps à jouer qu'a regarder des cinématiques.
Cet Opus reste pour moi le meilleur de la franchise, Avant que Kojima ne prenne la grosse tête et se prenne pour Tarentino et que les suites ne ressemble d'avantage à un épisode des feux de l'amour.