J'ai rédigé il y a à peine quelques jours une critique sur le premier opus de la série, j'ai enchaîné les deux titres, sur la version fournie par l'achat de Metal Gear Solid 1 issu de la Master Collection de la PS4.
S'il y a des similarités entre la première itération du jeu et celui-ci, il faut surtout noter les différences.
Graphiquement, l'évolution est incroyable : on a l'impression d'être sur une machine différente ! Je vous laisse admirer des captures d'écran des deux jeux, ils n'ont rien à voir, et pourtant ils n'ont que trois ans de différence. La cinématique d'intro, avant même de lancer sa partie, donne le ton : les moyens ont été mis dans les graphismes.
Concernant l'histoire, celle-ci continue l'intrigue du premier, et est intensément plus fournie, j'ai cette fois-ci mis près de 6h30 à en venir à bout. On a le droit à des dialogues plus longs, qui permettent de développer l'histoire des personnages
(je pense notamment au dialogue entre Snake et Gustava dans les égouts).
Par contre, en parlant des dialogues, il faut absolument s'arrêter quelques instants dessus... Non, sérieusement, qui a traduit ça ? Je veux des noms ! Non mais sérieusement, il manque des mots et il y a une faute tous les cinq mots, j'exagère à peine ! Un exemple qui m'a marqué : "C'est le genre de chose que tu dis à ton petit copain lorsque des aux revoirs."Puis pour les lire, un coup par effet de style ils s'affichent lettre par lettre (et c'est très lent), puis le texte d'après on le passe (sans possibilité de revenir en arrière !) parce qu'on a eu le malheur d'appuyer sur X trop vite, peut-être par habitude dans des jeux plus récents de pouvoir afficher le dialogue en entier, de passer outre le lettre par lettre justement.
Autre problème, que j'avais déjà eu dans Metal Gear, et même si cela est symptomatique des jeux rétro, j'ai intensivement utilisé une soluce pour finir le jeu. Encore plus qu'avec le premier opus, en partie parce que je n'avais pas envie de perdre mon temps, mais aussi parce que parfois la réponse est loin d'être évidente. Le pire étant justement que de nouvelles mécaniques sont ajoutées, complexifiant la chose. Et cette fois-ci, j'ai un peu plus laissé tomber l'aspect "infiltration" de ce jeu d'infiltration, et j'ai tiré un peu plus sur les ennemis, même si j'essayais tout de même de réellement les éviter.
D'ailleurs, j'ai été surpris d'avoir réellement sursauté à plusieurs reprises lorsque j'étais repéré par les gardes ! Ces derniers sont plus intelligents que leurs prédécesseurs et peuvent même changer d'écran. Heureusement qu'on a un radar nous permettant de les localiser.
Enfin, une agréable surprise à la fin, annonçant du bon :
Une référence méta. L'un des buts du jeu est de récupérer une cartouche de jeu MSX. Bah dis-donc, comme c'est bizarre, le jeu est sorti sur MSX tiens ! Oh, bah à la fin;, après les crédits, l'écran de démarrage de la console est reproduit, mais modifié pour nous faire comprendre qu'il s'agit bien de la version interne au jeu et pas de notre jeu ! J'adore ! Je sais que la saga est friande de ces références, j'ai entendu parler de Psycho-Mantis, donc j'ai hâte de découvrir tout cela plus en détails !
Au départ, je voulais mettre 7 à ce jeu : son histoire est correcte, son gameplay également, etc etc. Puis, je me suis dit... quand même par rapport à Metal Gear, ce bond technologique vaut forcément un point en plus !
Concernant le titre de ma critique, je ne savais pas trop quoi mettre, et j'ai noté cette phrase à la toute fin du jeu, j'ai trouvé la scène plutôt drôle : Snake, tout fier d'avoir vaincu à nouveau le Metal Gear et Big Boss, taquine Holly avec qui il a déjà flirté un peu. En l'occurrence, cette dernière lui donne un pistolet, Gray Fox ayant brûlé toutes nos armes après le combat (bien plus simple que certains autres boss) contre le Metal Gear.
Ah, et au fait : les lunettes infrarouge ont été rajouté dans cette version PS4, elles n'y étaient pas sur MSX. Comme aucune soluce ne donne leur emplacement, si vous les recherchez, elles se trouvent niveau B1, au nord.
Et accessoirement, il faudra m'expliquer ce que foutent des enfants qui se baladent tranquillement dans ces zones. Je n'ai pas trouvé en quoi leur présence était cohérente, particulièrement dans les pièces dans lesquelles ils sont : des grandes pièces vides, des égouts, etc.